2024 : Découvrez le jeu méconnu de Vanillaware qui va au-delà de l’esthétique.

2024 : Découvrez le jeu méconnu de Vanillaware qui va au-delà de l'esthétique.

Pour célébrer le 15ème anniversaire de Muramasa : The Demon Blade, Alana rend hommage à ce classique de Vanillaware, soulignant son esthétique captivante et son système de combat unique. Bien que le jeu ne soit pas le plus innovant, il offre une expérience immersive avec des héros aux histoires entrelacées et un vaste arbre d’armes. Les combats dynamiques, notamment les affrontements de boss, demandent une stratégie fine, alliant patience et agression, tout en explorant le Japon Edo.

Un Hommage à Muramasa : The Demon Blade

À l’occasion des fêtes de fin d’année, nous vous présentons une sélection des articles les plus mémorables de nos rédacteurs et contributeurs, dans le cadre de notre série Meilleur de 2024. Profitez de ces rétrospectives !

Les articles Soapbox offrent à nos écrivains et contributeurs la possibilité d’exprimer leurs réflexions sur des sujets d’actualité ainsi que sur des idées variées. Aujourd’hui, Alana revient sur un classique de Vanillaware — Muramasa : The Demon Blade, un jeu Wii qui célèbre son 15ème anniversaire. Avec le succès récent de 13 Sentinels et Unicorn Overlord, il est grand temps de rendre hommage à ce titre emblématique de Vanillaware.

Vanillaware a su nous transporter à travers des mondes enchanteurs et captivants, comme en témoigne Odin Sphere. Le studio nous a également plongés dans des récits médiévaux avec Grand Knights History et Unicorn Overlord, sans oublier notre escapade dans le Japon des années 80 avec 13 Sentinels : Aegis Rim. Même une école de sorcellerie a vu le jour grâce à GrimGrimoire. Cependant, malgré cette palette de décors somptueux, c’est le Japon Edo qui suscite en moi le plus de nostalgie.

Une Expérience de Combat Unique

Mon coup de cœur s’est cristallisé avec Muramasa : The Demon Blade, le deuxième jeu de Vanillaware sur une console Nintendo, après un titre exclusif sur DS. Bien qu’il ne soit pas le plus innovant ou le plus complexe de leur catalogue, il offre une expérience incroyablement plaisante, méritant d’être mis en lumière à l’ère des succès comme 13 Sentinels et Unicorn Overlord.

Muramasa : The Demon Blade partage des éléments avec les Metroidvanias, notamment la progression basée sur des compétences et une carte interconnectée, mais se concentre davantage sur l’art du combat que sur l’exploration. Les deux héros — Kisuke, un ninja souffrant d’amnésie, et Momohime, une princesse possédée par un esprit rōnin — explorent une carte similaire, offrant une narration entrelacée. Ce mélange d’histoires et de combats dynamiques m’a attiré à maintes reprises.

Au-delà de son style artistique éblouissant, qui atteint son apogée dans des paysages baignés de couchers de soleil éclatants, Muramasa se distingue par son système de combat. Ce RPG d’action permet des attaques simples et des combos fluides via un unique bouton, créant une expérience intuitive et empreinte de style, magnifiquement intégrée à l’esthétique aquarelle de Vanillaware.

La véritable profondeur réside dans le système d’armes. Avec un vaste arbre d’armes, vous débutez avec trois lames et pouvez forger diverses ‘Demon Blades’ au fil de votre aventure. Vous pouvez équiper jusqu’à trois épées simultanément, en changeant d’arme en plein combat. Les Lames courtes et rapides s’opposent aux Longues Lames, plus lourdes et puissantes, chacune avec ses propres statistiques et caractéristiques.

Un aspect essentiel est la Puissance d’Âme de chaque épée, qui s’épuise en bloquant, en subissant des dégâts ou en utilisant des Arts Secrets. Si votre Puissance d’Âme est épuisée, l’épée se casse temporairement, rendant l’alternance entre les armes cruciale. Changer d’arme permet de reconstituer la Puissance d’Âme, et utiliser une arme pleine déclenche une puissante attaque touchant tous les ennemis à l’écran, faisant écho aux scènes épiques de films de samouraïs.

Pour moi, la quête des épées est l’attrait principal. Découvrir chaque Art Secret et trouver la combinaison parfaite d’armes est passionnant. Par exemple, Hell Spinner permet une rotation rapide qui anéantit les ennemis au sol, tandis que Wind offre une attaque aérienne. Tisser ensemble des épées légères et lourdes avec des capacités défensives et offensives constitue ma stratégie de combat idéale.

Malgré la simplicité apparente du système de combat, j’adore plonger dans chaque bataille en explorant Honshu et ses 16 provinces. Parfois, un groupe de ninjas peut ralentir ma progression, mais quel plaisir de jongler avec eux et de les éliminer, un par un ou tous en même temps.

Les combats de boss dans Muramasa sont de véritables spectacles. Ils requièrent un équilibre parfait entre patience et agressivité. Apprendre les motifs d’attaque des ennemis et les frapper au bon moment est extrêmement gratifiant. Par exemple, Ippondatara, un immense monstre, se dresse dans les cieux, et il faut d’abord frapper ses pieds avant de combattre au corps à corps tout en renvoyant les projectiles avec une précision parfaite. Ensuite, il se transforme en sanglier, révélant une facette inattendue de son personnage.