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L’ordonnance est une gifle aux hauts fonctionnaires constitutionnels qui n’ont pas voulu décider et ont plutôt cherché à la compliquer, alors qu’il n’y avait aucune confusion dans la loi.
L’article 161 de la Constitution est un pouvoir souverain extraordinaire conféré au gouvernement de l’État et un gouverneur n’a d’autre choix que d’apposer son sceau, peut-être après l’avoir rendu une fois au cabinet. Une recommandation du cabinet est tout ce dont un programme de libération prématurée a besoin.
C’est le 9 septembre 2018 que le AIADMK Le cabinet a adopté une résolution pour recommander au gouverneur de libérer les sept condamnés. Il a été envoyé au gouverneur du Tamil Nadu le 11 septembre 2018. Malgré les rappels et le tollé politique, le gouverneur l’a laissé en attente pendant plus de deux ans et demi, avant de prendre la décision inexplicable de le « transmettre » au président. Il gît à Rashtrapati Bhavan depuis le 27 janvier 2021.
C’est dans ces circonstances que la Cour suprême est intervenue et a rendu une justice rapide qui a souligné la division du pouvoir en vertu de la Constitution. Si le gouverneur du Tamil Nadu s’était éveillé à sa responsabilité constitutionnellement ordonnée au moins après le 18 mai 2022, soulagement donné à Perarivalan, la deuxième gifle, délivrée vendredi, aurait pu être évitée.
Qu’on le veuille ou non, le rôle constitutionnel d’un gouverneur est une question réglée : « Le gouverneur n’a ni plus ni moins que le statut de chef constitutionnel dans un gouvernement de type cabinet. ”
Soyons clairs : la part de culpabilité de tous les sept, y compris Perarivalan, a été prouvée de manière concluante au-delà de tout doute après une opportunité plus que suffisante pour chacun d’eux, et ils ont payé de toute leur jeunesse pour le crime. Ce sursis de la Cour suprême n’est pas une question d’innocence, car ils ne sont pas innocents.
L’affaire de l’assassinat de Rajiv n’est pas un cas ordinaire. Il comptait 41 accusés, dont 12 étaient déjà morts, s’étant suicidés. Trois personnes en fuite et 26 accusés ont été jugés devant un tribunal désigné en vertu de la loi TADA. Le 21 septembre 1998, le tribunal a reconnu coupables les 26 accusés et les a tous condamnés à mort. C’est la Cour suprême qui a limité la peine de mort à seulement sept personnes en 1999. Depuis lors, les balles étaient entre les mains des gouverneurs ou des présidents successifs.
Le verdict de la Cour suprême de vendredi porte donc davantage sur le fait que les personnes occupant de hautes fonctions constitutionnelles n’ont pas été à la hauteur de leur facture et sur la manière dont les tribunaux ont dû intervenir pour combler le vide causé par les manquements et les retards délibérés des gouverneurs et des présidents.
En 2014, la Cour suprême a commué la peine de mort de six condamnés dans la même affaire en raison d’un retard inexpliqué de plus de 11 ans dans la décision sur les demandes de grâce des personnes condamnées. Maintenant, tous les sept marchent librement, encore une fois en raison de retards et de tergiversations.
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