Le changement climatique est une préoccupation de plus en plus importante pour de nombreuses personnes à travers le monde. En Bulgarie, en Grèce, en Hongrie et en Roumanie, un sondage mené par la Banque européenne d’investissement (BEI) a permis de comprendre les opinions des citoyens sur la manière de lutter contre le changement climatique.
Plafonnement de la consommation individuelle
Selon l’enquête de la BEI, une majorité de répondants bulgares et grecs se disent favorables à un système de budget carbone qui attribuerait à chaque individu un nombre fixe de crédits annuels à dépenser pour des articles à forte empreinte carbone, tels que les biens non essentiels, les vols ou la viande. En revanche, seulement 47% des participants hongrois seraient en faveur de cette mesure. Les Roumains interrogés déclarent qu’ils accueilleraient favorablement un tel système.
Les moins de 30 ans sont plus favorables à la mise en place d’un système de budget carbone que leurs aînés.
Étiquetage et tarification des aliments
La production alimentaire représente une part importante des émissions de gaz à effet de serre. Pour aider les gens à faire des choix plus durables lorsqu’ils font leurs courses, la majorité des répondants bulgares, roumains et hongrois sont favorables à l’étiquetage de tous les produits alimentaires avec leur empreinte climatique.
De plus, la plupart des Bulgares se disent prêts à payer un peu plus pour des aliments produits localement et de manière plus durable. Une majorité de répondants, quel que soit leur revenu, ont exprimé leur volonté de payer plus pour la nourriture.
Réduire la consommation de viande et produits laitiers serait un autre moyen efficace de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Mais peu de Bulgares seraient favorables à la limitation de la quantité de viande et de produits laitiers que les gens peuvent acheter pour lutter contre le changement climatique.
Les résultats de l’enquête de la BEI sur le climat montrent que les Bulgares, en particulier la jeune génération, sont plus que disposés à aider à lutter contre le changement climatique au niveau individuel. En tant que banque climatique de l’UE, la BEI finance des services verts tels que les transports durables, les énergies renouvelables et les bâtiments économes en énergie. En 2022, les investissements de la BEI en Bulgarie pour des projets contribuant à la protection de l’environnement ont atteint 241 millions d’euros, ce qui représente 50 % de son activité totale dans le pays.
Informations d’arrière-plan
La BEI a mené cette enquête en partenariat avec la société d’études de marché BVA. Au total, plus de 28 000 répondants de 30 pays différents ont participé à l’enquête en août 2022, avec un panel représentatif de personnes âgées de 15 ans et plus.
Le Groupe BEI a adopté une feuille de route pour la Banque pour le climat afin de réaliser son programme ambitieux visant à soutenir 1 000 milliards d’euros d’investissements dans l’action pour le climat et la durabilité environnementale au cours de la décennie à 2030. Dans le cadre de cette feuille de route, toutes les nouvelles opérations du Groupe BEI sont alignées sur les objectifs et les principes de l’accord de Paris depuis le début de 2021.
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