Chaque jour, deux femmes au Royaume-Uni succombent au cancer du col de l’utérus. Une détection précoce augmente considérablement les chances de survie, avec 95 % des cas précoces survivant cinq ans ou plus. Les programmes de dépistage et les vaccinations contre le VPH ont permis de sauver des vies, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires, car près de 3 300 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Le VPH est le principal responsable, mais d’autres facteurs comme l’âge, le tabagisme et les antécédents sexuels influencent également le risque.
Chaque jour, deux femmes perdent la bataille contre le cancer du col de l’utérus au Royaume-Uni.
Comme pour toutes les formes de cancer, une détection précoce est essentielle pour améliorer les chances de survie.
Environ 95 % des personnes diagnostiquées à un stade précoce survivent cinq ans ou plus.
En revanche, si la maladie n’est pas détectée avant le stade avancé, le taux de survie chute à seulement 15 %.
Les programmes de dépistage et les vaccinations contre le VPH ont contribué à réduire les cas et sauvent environ 5 000 vies chaque année.
Cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaires.
Chaque année, environ 3 300 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués, ce qui représente environ neuf cas par jour.
Une femme sur 130 au Royaume-Uni sera confrontée à ce diagnostic au cours de sa vie.
Fait surprenant, 99,8 % des cas sont évitables, selon les données de Cancer Research UK.
John Butler, directeur médical de la Lady Garden Foundation, a déclaré : « Le cancer du col de l’utérus pourrait être éradiqué si les femmes participaient aux campagnes de vaccination et de dépistage. »
« Il est crucial que nous travaillions à dissiper les tabous, les idées reçues et les appréhensions afin de prévenir cette maladie. »
Le VPH n’est pas le seul coupable ; plusieurs autres facteurs peuvent accroître le risque.
1. Virus du Papillome Humain (VPH)
Le VPH est à l’origine de presque tous les cas de cancer du col de l’utérus.
Ce virus est plus fréquent que l’on ne le pense, car la plupart des personnes sexuellement actives seront exposées au VPH au cours de leur vie.
Bien qu’il soit souvent inoffensif et disparaisse naturellement, il peut parfois évoluer en cancer (du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, du pénis, de l’anus, de la tête et du cou).
Il existe plus de 200 types de VPH, dont 14 sont classés à haut risque pour le cancer du col de l’utérus.
Les types 16 et 18 représentent environ 70 % des cas de cancer.
Utiliser des préservatifs pendant les rapports sexuels peut réduire le risque de contracter le VPH, mais la vaccination est le moyen le plus efficace de protection.
Les vaccins sont proposés aux enfants de 12 ou 13 ans au Royaume-Uni, ainsi qu’aux hommes de moins de 45 ans ayant des relations sexuelles avec des hommes, aux travailleurs du sexe et aux personnes vivant avec le VIH.
Cependant, ces vaccins ne protègent pas contre tous les types de VPH, qui se propagent par contact peau à peau, il est donc crucial de se soumettre aux tests de dépistage lorsque cela est nécessaire.
Le dépistage du col de l’utérus est accessible à la plupart des femmes, ainsi qu’à certaines personnes non binaires et à des hommes trans, âgés de 25 à 64 ans.
2. Autres Infections Sexuellement Transmissibles (IST)
Avoir d’autres IST en plus du VPH peut également augmenter le risque de cancer du col de l’utérus, en particulier la chlamydia, selon les avertissements de CRUK.
Les recherches suggèrent que l’inflammation chronique causée par ces infections complique l’élimination du VPH par l’organisme.
Les femmes vivant avec le VIH/SIDA ont un risque de cancer du col de l’utérus six fois plus élevé que la population générale, selon cette même association caritative.
3. Âge
L’âge constitue également un facteur de risque significatif.
Le NHS indique que le cancer du col de l’utérus est le plus fréquent chez les femmes âgées de 30 à 35 ans, bien qu’il puisse survenir à tout âge.
Cela pourrait s’expliquer par le fait que ce groupe est généralement plus sexuellement actif et davantage exposé au VPH.
4. Tabagisme
Environ 21 % des cas de cancer du col de l’utérus peuvent être attribués au tabagisme, selon CRUK.
Plus une personne fume, plus son risque de développer cette maladie augmente.
Le tabac est connu pour provoquer des modifications anormales dans le col de l’utérus.
Les femmes fumeuses ont deux à cinq fois plus de chances de présenter des anomalies cervicales que celles qui ne fument pas, d’après le NHS.
De plus, le tabagisme affaiblit le système immunitaire, rendant plus difficile la lutte contre les infections par le VPH.
5. Antécédents Sexuels
Les femmes ayant eu six partenaires sexuels ou plus voient leur risque de développer un cancer du col de l’utérus presque tripler par rapport à celles ayant eu un seul partenaire, selon des études de CRUK.
Ce risque double également pour celles ayant eu leurs premiers rapports sexuels à 14 ans ou moins, comparativement à celles qui l’ont fait à 25 ans ou plus.
Des recherches indiquent que les femmes dont le partenaire masculin actuel est circoncis présentent un risque réduit de cancer du col de l’utérus par rapport à celles dont le partenaire ne l’est pas.
Tout cela est lié à une exposition accrue au VPH, selon les scientifiques.
6. Contraceptifs Orales
On estime que 10 % des cancers du col de l’utérus au Royaume-Uni sont liés à l’utilisation de contraceptifs oraux.
Prendre la pilule combinée pendant plus de cinq ans accroît encore ce risque, mais il commence à diminuer dès l’arrêt de son utilisation, selon CRUK.
Après 10 ans sans pilule, le risque redevient similaire à celui des personnes n’ayant jamais pris de contraceptifs oraux.
Il n’y a pas de lien direct établi avec l’infection par le VPH, mais d’autres études sont nécessaires.
7. Grossesse
Les antécédents de grossesse peuvent également influencer le risque de développer un cancer du col de l