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Le nouveau gouvernement italien, dirigé par le Premier ministre Giorgia Meloni, a approuvé mardi un nouveau budget avec un plan de dépenses de 35 milliards d’euros et des politiques budgétaires qui semblent vouloir éviter une collision avec Bruxelles.
Le Premier ministre récemment nommé espère que l’augmentation des dépenses entraînera une reprise plus rapide de la troisième économie de la zone euro, qui, selon les prévisions du Trésor, se contractera au cours du trimestre en cours et du premier trimestre de l’année prochaine.
Les nouveaux plans budgétaires ont été approuvés mardi à 00h30 par le cabinet de Meloni après une conférence de trois heures, a indiqué son bureau. Le projet de loi va maintenant être soumis au vote du parlement, qui doit l’adopter avant la fin de l’année.
Des sourcils avaient été levés dans les institutions européennes après l’élection de Meloni – le Premier ministre est souvent décrit comme un incendiaire « eurosceptique », une étiquette qu’elle a rejetée dans une interview à Euronews plus tôt cette année.
Pourtant, certaines inquiétudes ont peut-être été apaisées, car son gouvernement semble disposé à restreindre ses plans de dépenses et à se conformer à une ligne plus favorable à Bruxelles.
Une partie des plans budgétaires prévoit de réduire considérablement les impôts des indépendants en étendant le taux d’imposition unique de 15% d’un revenu annuel de 65 000 € à 85 000 €, en réduisant de moitié la TVA sur certains biens essentiels et en abaissant conditionnellement l’âge de la retraite à 62 ans, à condition que les individus aient cotisé pendant au moins 41 années de cotisations.
Freiner la flambée des prix de l’énergie figurait parmi les priorités de Meloni pendant la campagne électorale et constitue un élément central du paquet. Il allouera plus de 21 milliards d’euros l’année prochaine pour aider les entreprises et les ménages à payer leurs factures.
Le plan réduit en outre le programme de lutte contre la pauvreté dit du « revenu du citoyen », qui avait été fortement approuvé par le parti populiste du Mouvement cinq étoiles, dans le but de l’abolir complètement d’ici 2024.
Meloni et d’autres membres de sa coalition ont fréquemment mis le programme au pilori, le comparant à la méthadone – l’analgésique populaire – et l’accusant de favoriser la paresse.
Parmi les mesures budgétaires les plus controversées figurent les plans de relance d’une entreprise publique qui vise à construire un pont entre la Sicile et l’Italie continentale – une aspiration de longue date de la droite qui avait été rejetée par le Parlement il y a 16 ans.
Rome prévoit de financer environ 60% du paquet de 35 milliards d’euros en faisant passer le déficit budgétaire de l’année prochaine à 4,5% du produit intérieur brut (PIB) contre 3,4% prévu en septembre, ainsi qu’une taxe exceptionnelle sur les sociétés énergétiques.
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