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© Reuters. PHOTO DE FICHIER: Des voitures font la queue pour remplir leurs réservoirs de carburant dans une station-service Total à Paris, France, le 8 octobre 2022. REUTERS / Gonzalo Fuentes
Par Tassilo Hummel et Caroline Pailliez
PARIS (Reuters) -TotalEnergies a proposé dimanche d’avancer les négociations salariales, en réponse aux revendications syndicales, alors qu’elle cherchait à mettre fin à une grève qui a interrompu l’approvisionnement de près d’un tiers des stations-service françaises et conduit le gouvernement à exploiter des réserves stratégiques.
« Sous réserve que les blocages prennent fin et que tous les représentants syndicaux soient d’accord, l’entreprise propose d’avancer à octobre le début des négociations salariales annuelles obligatoires », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Les pourparlers devaient initialement commencer à la mi-novembre.
Des représentants syndicaux avaient déclaré plus tôt à Reuters que les grèves organisées par la CGT, historiquement l’un des syndicats les plus militants de France, se poursuivraient. Ils ont perturbé les opérations sur deux sites d’ExxonMobil (NYSE 🙂 ainsi que sur deux sites de TotalEnergies.
Au cours d’environ deux semaines d’action revendicative, la production de carburant domestique en France a chuté de plus de 60 %, mettant les nerfs à rude épreuve dans tout le pays, alors que les files d’attente s’allongent et que les approvisionnements se tarissent.
Près d’un tiers des stations-service françaises ont eu des difficultés à se faire livrer dimanche au moins un produit pétrolier, contre 21% la veille, a indiqué le cabinet du ministre de l’Energie.
La France a libéré des réserves stratégiques et augmenté ses importations, a déclaré la ministre de l’Énergie Agnès Pannier-Runacher dans un communiqué, ajoutant que cela devrait signifier que la situation de l’approvisionnement s’améliorerait lundi.
S’adressant à BFM TV, elle a salué l’offre de TotalEnergie et dit attendre un déménagement de l’unité Esso France d’ExxonMobil « pour que les Français ne soient pas pris en otage par ce conflit social et puissent aller travailler en toute confiance ».
ExxonMobil en France n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
BÉNÉFICES ABONDANTS
Les négociations salariales sont en cours depuis des semaines chez ExxonMobil, tandis que la CGT de TotalEnergies a déclaré qu’elle tentait d’amener la direction à la table des négociations plus tôt que les pourparlers officiels prévus le mois prochain.
Les travailleurs de TotalEnergies demandent une augmentation de salaire de 10% à partir de cette année après qu’une flambée des prix de l’énergie a entraîné d’énormes bénéfices qui ont permis à l’entreprise de verser environ huit milliards d’euros (7,8 milliards de dollars) de dividendes et un dividende spécial supplémentaire aux investisseurs.
Le PDG de l’entreprise a déclaré la semaine dernière que « le moment était venu de récompenser » les travailleurs, mais l’entreprise avait refusé d’entamer des négociations.
Un représentant de la CGT a déclaré que le syndicat ne ferait aucun commentaire officiel sur l’offre de TotalEnergie avant les discussions internes et l’information des travailleurs.
Le syndicat CFDT, le plus important de France, qui a choisi de ne pas appeler à la grève alors qu’il exigeait une augmentation de salaire similaire, a déclaré dans un communiqué qu’il était prêt à entamer des négociations salariales en octobre.
Aurore Berge, chef du groupe Renaissance au pouvoir à la chambre basse du parlement, a déclaré que les travailleurs avaient le droit légitime de demander une part des bénéfices exceptionnels réalisés avec leur aide, mais pas de blesser les gens ordinaires.
« Il n’est pas acceptable que des travailleurs organisent des débrayages préventifs qui frapperont qui? Les Français qui n’ont d’autre choix (que d’utiliser leur voiture) », a-t-elle déclaré dimanche à BFM TV dans une interview.
(1 $ = 1,0266 euros)
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