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Les autorités de 11 pays ont travaillé ensemble et mené une opération visant à cibler l’un des réseaux criminels les plus dangereux d’Europe, selon Europol et Eurojust.
« Plusieurs organisations criminelles travaillaient ensemble pour mener des activités polycriminelles à grande échelle à l’intérieur et à l’extérieur de l’UE », ont déclaré les agences européennes, basées à La Haye, aux Pays-Bas, dans un communiqué commun.
Il s’agit notamment du trafic de drogue et du blanchiment d’argent, ont-ils déclaré.
« L’ampleur du trafic de drogue attribué au réseau est immense, avec des activités signalées sur trois continents », ont déclaré Europol et Eurojust.
Lors de l’opération coordonnée par les deux agences, qui s’est déroulée mardi, une centaine de perquisitions ont été menées à travers l’Europe, visant à la fois les chefs de ces organisations criminelles et leurs associés.
En France, neuf personnes ont été interpellées, dont un Russe et un Lituanien d’une cinquantaine d’années qui vivent sur la Côte d’Azur. Ces deux hommes sont soupçonnés d’être des décideurs dans un très important trafic de cocaïne et de cannabis vers la Russie, selon une source judiciaire et une source policière qui les ont qualifiés de « cibles privilégiées ».
Ils font l’objet d’un mandat d’arrêt européen qui doit être remis aux autorités lituaniennes, a-t-il ajouté.
Une enquête préliminaire des autorités françaises avait été ouverte en 2021, suivie d’une information judiciaire en janvier 2022 pour trafic de stupéfiants et importation de stupéfiants en bande organisée, association de malfaiteurs, blanchiment d’argent et défaut de justification de ressources, a détaillé le parquet de Paris.
L’enquête a été menée par l’Ofast, l’office dédié en France à la lutte contre le trafic de drogue, et la gendarmerie de Marseille, a précisé une source proche du dossier.
Les sept autres personnes arrêtées en France – trois hommes et quatre femmes – ont été libérées sans poursuites à ce stade. Ils sont soupçonnés de blanchiment d’argent et de défaut de justification de ressources, selon la source judiciaire. Selon une source proche du dossier, les sept sont des associés des suspects russes et lituaniens, et auraient bénéficié de leurs largesses.
Des objets de luxe, d’une valeur de plus de 500 000 € ont été saisis en France, ainsi que des biens immobiliers.
Le réseau, qui est également lié à de grandes organisations de trafic de drogue en dehors de l’UE, opérait en Lituanie, en Lettonie, en République tchèque, en Pologne, en France, en Allemagne et en Slovaquie.
De grandes quantités de cocaïne, de haschisch, de cannabis et de méthamphétamine ont été saisies.
« Très flexibles, ces criminels s’adaptaient rapidement aux nouvelles méthodes de trafic de drogue pour tenter d’échapper aux forces de l’ordre », selon les agences européennes.
En particulier, des cargaisons de drogue ont été trouvées dans des bateaux et des camions, bien cachés dans des compartiments.
Europol a déclaré que le réseau était structuré comme une entreprise, avec différents groupes criminels et intermédiaires travaillant ensemble au-delà des frontières pour contrôler l’ensemble de la chaîne du trafic de drogue – de l’organisation d’énormes expéditions de drogue à la distribution dans toute l’Europe et au-delà.
La coopération entre les pays et les agences européennes a permis d’adopter une stratégie commune pour préparer la phase finale des enquêtes et « faire tomber tout le réseau », a indiqué Europol.
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