[ad_1]
Cela fait à peine quelques semaines que le gouvernement Liz Truss a pris les commandes au Royaume-Uni, mais il semble que les roues se détachent déjà. Actuellement, dans une crise économique majeure, le Royaume-Uni devra supprimer jusqu’à 200 000 emplois gouvernementaux au cours des deux prochaines années pour éviter d’encombrer le Trésor public de milliards de dettes, selon un rapport de l’Institute for Fiscal Studies (IFS).
Le groupe de réflexion a déclaré que le gouvernement devra trouver un moyen de verser près de 5,6 milliards de dollars d’économies à la main-d’œuvre cette année, ce qui représente les salaires du secteur public qui devraient augmenter de 5 %.
Il a ajouté que plus de 100 000 suppressions d’emplois garantiront que la masse salariale reste inchangée, du moins pour cette année. Cependant, il a ajouté la mise en garde que si l’inflation continue d’augmenter au rythme actuel, le gouvernement britannique pourrait devoir se lancer dans une autre frénésie et réduire la main-d’œuvre de 100 000 personnes supplémentaires.
Notamment, pendant la pandémie, les effectifs du secteur public du Royaume-Uni ont augmenté d’un quart de million pour atteindre 5,5 millions. Ainsi, le gouvernement cherche déjà à atténuer la bureaucratie et à réduire de près d’un cinquième les effectifs, ce qui pourrait essentiellement permettre d’économiser 3,8 milliards de dollars.
REGARDER | Économie britannique : le chancelier Kwasi Kwarteng annule sa décision sur les réductions d’impôts
Le rapport de l’IFS intervient alors que le gouvernement britannique a été contraint d’abandonner son projet d’abolir le taux maximal de 45 % de l’impôt sur le revenu. Le revirement humiliant a été rendu nécessaire quelques jours après l’annonce du changement de politique et à la suite d’une réaction turbulente des marchés ainsi que du parti conservateur.
Le ralentissement économique au Royaume-Uni a été tel que, selon la Banque d’Angleterre, les fonds de pension qui gèrent de vastes sommes au nom des retraités du pays ont failli s’effondrer après un effondrement « sans précédent » du marché des obligations d’État.
Lire la suite : Rapport : Une banque britannique affirme que les fonds de pension se sont presque effondrés dans un effondrement du marché « sans précédent »
La Banque d’Angleterre est intervenue fin septembre pour acheter temporairement des obligations après que la livre sterling s’est effondrée et a atteint son plus bas niveau historique face au dollar.
(Avec les contributions des agences)
REGARDEZ WION EN DIRECT ICI :
[ad_2]
Source link -43