Le Brexit a intensifié la pénurie de médecins au Royaume-Uni, selon une étude

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Le Brexit a aggravé la pénurie de médecins au Royaume-Uni, selon une étude publiée dimanche.

Le Nuffield Trust, un groupe de réflexion spécialisé dans les soins de santé, a constaté que la séparation de la Grande-Bretagne de l’Union européenne (UE) laissait le pays à court de 4 000 médecins dans de nombreux domaines clés.

L’étude intervient au milieu d’une crise plus large dans le système de santé publique du Royaume-Uni, connu sous le nom de National Health Service (NHS). Des années d’austérité de la part des conservateurs et de la COVID ont entraîné des temps d’attente record pour les traitements, un moral bas du personnel et des pénuries de main-d’œuvre.

Commandée par le journal The Guardian, l’étude s’est penchée sur quatre spécialités dans lesquelles les médecins européens étaient particulièrement représentés avant le vote du Brexit en 2016, dont l’anesthésie, la pédiatrie, la chirurgie cardio-thoracique et la psychiatrie.

Dans ces domaines, il a constaté que le recrutement dans les pays de l’UE et ceux de l’Association européenne de libre-échange (AELE) (Norvège, Islande, Suisse et Liechtenstein) avait « ralenti », affirmant que le Royaume-Uni ne pouvait pas trouver une telle main-d’œuvre « ailleurs ».

Si les tendances observées avant le Brexit s’étaient poursuivies, il devrait y avoir plus de 41 000 médecins enregistrés dans l’UE et l’AELE en 2021, soit au moins 4 000 de plus que les chiffres actuels.

« La campagne et le résultat de la [2016] référendum sur la sortie de l’UE est la raison évidente de ce changement de tendance », a affirmé le Nuffield Trust.

L’évaluation de l’impact précis du Brexit sur les flux de main-d’œuvre vers le Royaume-Uni est contestée. D’autres ont souligné l’effet de la pandémie de COVID, qui a fait chuter l’immigration dans le monde entier.

Le Nuffield Trust a affirmé que la chute était due à l’incertitude initiale concernant les nouvelles règles post-Brexit, au resserrement ultérieur des règles en matière de visas et à la « détérioration des conditions de travail » dans l’ensemble du NHS.

« Ces résultats suggèrent que la stagnation du nombre de médecins de l’UE dans ces spécialités a exacerbé les pénuries existantes dans les domaines où le NHS est incapable de trouver de la main-d’œuvre qualifiée ailleurs », indique le rapport.

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