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Londres (AFP) – Cinq des principaux journaux occidentaux ont lancé lundi un appel conjoint aux États-Unis pour qu’ils abandonnent les poursuites contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.
L’éditeur australien est toujours détenu en Grande-Bretagne dans l’attente d’une demande d’extradition des États-Unis pour être jugé pour avoir divulgué des secrets militaires américains sur les guerres en Irak et en Afghanistan.
« Publier n’est pas un crime », ont soutenu les rédacteurs en chef et les éditeurs de The Guardian, Le Monde, The New York Times, El País et Der Spiegel dans une lettre ouverte au gouvernement américain.
La lettre marquait le 12e anniversaire de la collaboration des journaux avec Assange pour publier des extraits de plus de 250 000 câbles diplomatiques américains qui avaient été obtenus par WikiLeaks.
Un an plus tard, Assange a publié des extraits non expurgés de certains des câbles. Les cinq journaux lui reprochaient alors d’avoir potentiellement mis en danger la vie de sources du renseignement américain.
« Mais nous nous réunissons maintenant pour exprimer nos graves préoccupations concernant la poursuite des poursuites contre Julian Assange pour avoir obtenu et publié des documents classifiés », indique la lettre.
Il a noté que lorsque Barack Obama était président et Joe Biden son vice-président, l’administration américaine avait retardé l’inculpation d’Assange, car les journalistes impliqués auraient également pu être poursuivis.
Cela a changé sous Donald Trump, lorsque le département américain de la justice a inculpé Assange en vertu de la loi de 1917 sur l’espionnage, « qui n’a jamais été utilisée pour poursuivre un éditeur ou un diffuseur ».
« Cette inculpation crée un dangereux précédent et menace de saper le premier amendement (constitutionnel) américain et la liberté de la presse », a déclaré la lettre à l’administration Biden.
« Obtenir et divulguer des informations sensibles lorsque cela est nécessaire dans l’intérêt public fait partie intégrante du travail quotidien des journalistes », a-t-il déclaré.
« Douze ans après la publication de ‘Cablegate’, il est temps que le gouvernement américain mette fin aux poursuites contre Julian Assange pour publication de secrets. »
Assange, 51 ans, est détenu dans une prison de haute sécurité à Londres depuis 2019, après avoir purgé une peine pour avoir sauté une caution dans une affaire précédente et passé des années enfermé à l’ambassade de l’Équateur.
Il fait appel contre l’approbation britannique de son extradition vers les États-Unis. Il pourrait faire face à des décennies de prison s’il est reconnu coupable.
© 2022 AFP
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