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Une enquête conjointe de la Garde civile espagnole et de l’agence européenne chargée de l’application de la loi (EUROPOL) a mis au jour un vaste réseau criminel vendant de la viande de cheval potentiellement dangereuse sur les marchés espagnol, belge, allemand et italien.
L’opération « Yucatán », qui visait la vente illégale de viande de cheval impropre à la consommation, a saisi plus d’une demi-tonne de viande introuvableselon un communiqué d’Europol.
On pense que le régime a illégalement généré un total de 1,5 million d’euros, mettant la santé des consommateurs en danger, car ce manque de surveillance fait peser un « risque important de développement de maladies zoonotiques transmissibles à l’homme », selon l’agence européenne.
Les autorités nationales espagnoles ont arrêté 35 personnes participant au stratagème frauduleux et six autres arrestations ont été effectuées par la police fédérale belge. L’enquête a également identifié six entreprises liées au réseau.
La législation alimentaire actuelle de l’UE oblige les entreprises à se conformer aux exigences de l’UE à toutes les étapes de la production et de la distribution.
Il s’agit notamment de garantir que les aliments importés sont conformes aux règles de sécurité alimentaire de l’UE et aux exigences de traçabilité, et de compter avec les exploitants du secteur alimentaire qui garantissent le respect satisfaisant de la législation alimentaire à toutes les étapes.
En pratique, le régime consistait à acquérir des chevaux non désirés en Espagne soit à bas prix, soit librement pour les exploiter avant de vendre la viande sur le marché européen.
« Les suspects impliqués dans le réseau criminel avaient des fonctions différentes : de ceux qui ont abattu les animaux sans les contrôles nécessaires aux individus s’occupant du transport, les vétérinaires fournissant de faux documents et les boucheries, qui vendaient la viande impropre à la consommation », la déclaration expliquée.
En 2013, un autre scandale a secoué l’Europe après la découverte de traces non déclarées ou mal déclarées d’ADN de cheval dans des beefburgers surgelés vendus dans des supermarchés irlandais et britanniques.
Faire appel aux failles de l’industrie de la viande
Camille Perrin, responsable de la politique alimentaire au BEUC, s’est dite «préoccupante que cette vente illégale de viande de cheval impropre à la consommation humaine dure depuis plusieurs années», ajoutant que cela risquait d’exposer les consommateurs à «des risques d’intoxication alimentaire et animaux à des abus choquants ».
Elle a souligné que « l’étiquetage obligatoire du pays d’origine de la viande de cheval pourrait assurer une meilleure traçabilité […] et une plus grande diligence des entreprises alimentaires qui vendent cette viande ».
Mais un étiquetage approprié ne suffit pas, selon Perrin.
« Les gouvernements de l’UE doivent redoubler d’efforts dans les contrôles alimentaires et consacrer des fonds suffisants aux contrôles destinés à garantir que les aliments des consommateurs sont sûrs et conformes à ce qu’ils sont », a-t-elle ajouté.
Pendant ce temps, Yolanda Morales, porte-parole du Parti espagnol pour les animaux (PACMA), a déclaré que cette enquête soulève la question plus profonde de savoir si la consommation de viande est toujours « équitable » pour les animaux.
« Ces animaux ont été maltraités avant d’aller à l’abattoir, mais nous ne savons pas non plus dans quel état sont les animaux dans les fermes légales », a-t-elle déclaré à EURACTIV.
Au total, 80 chevaux ont été secourus dans le cadre du raid par les forces de l’ordre espagnoles présentant diverses maladies non traitées en raison de l’absence de contrôle vétérinaire.
Selon le communiqué, ces animaux ont enduré « de mauvaises conditions dans les élevages, un manque de nourriture et d’eau, ainsi que des situations de stress permanent pendant le transport ».
[Edited by Natasha Foote/Nathalie Weatherald]
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