La Colombie affirme qu’un pacte a été conclu avec les rebelles de l’ELN sur les personnes déplacées

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Bogota (AFP) – Le président colombien Gustavo Petro a déclaré samedi que le groupe rebelle ELN avait accepté d’autoriser une communauté indigène déplacée à retourner sur ses terres dans l’ouest du pays, la première réalisation importante en 12 jours de pourparlers de paix.

L’ELN, ou Armée de libération nationale, est la seule insurrection de gauche à n’avoir pas encore déposé les armes en Colombie.

« Le premier point d’accord auquel nous sommes parvenus avec l’ELN – en à peine une semaine de ces dialogues – est le retour du peuple indigène Embera (…) dans ses réserves », a déclaré Petro lors d’une apparition publique à Dabeiba, une ville dans le nord-ouest de la Colombie.

Petro n’a pas précisé quand les Embera retourneraient sur leurs terres dans les départements de Choco et de Risaralda. Ils avaient fui la violence entre les gangs de la drogue, les milices de droite illégales et l’ELN.

De nombreux Embera déplacés vivent désormais dans la capitale colombienne et organisent des manifestations très visibles dans les parcs, se heurtant fréquemment à la police.

Les délégués de l’ELN aux pourparlers n’ont fait aucune déclaration samedi directement liée à l’accord humanitaire sur les Embera.

Les pourparlers entre le gouvernement et l’ELN ont été interrompus en 2019, à la suite d’un attentat au cours duquel 22 personnes ont été tuées, mais Petro, un gauchiste entré en fonction en août, a envoyé une équipe pour les reprendre le 21 novembre au Venezuela.

Pas encore de cessez-le-feu

Les pourparlers se poursuivent même s’il n’y a pas de cessez-le-feu formel entre les forces de sécurité et les combattants de l’ELN. Indepaz, un groupe civique de consolidation de la paix, estime le nombre de combattants de l’ELN à environ 2 500.

Néanmoins, l’ELN s’était engagée à autoriser les « processus de secours humanitaires » dans le cadre d’un cadre de pourparlers de paix que ses dirigeants avaient signé avec le gouvernement de l’ancien président Juan Manuel Santos en 2016.

Cette année-là, Santos a signé un accord de paix historique avec la plus grande et la plus ancienne insurrection colombienne, les FARC, qui a mis fin à plus de cinq décennies de conflit. Les FARC et l’ELN opéraient dans différentes parties du pays.

Alors que les insurrections formelles de la Colombie se sont engagées dans des pourparlers de paix, des gangs criminels impliqués dans le trafic de drogue et l’exploitation minière illégale affligent encore certaines régions de la Colombie, la principale source mondiale de cocaïne.

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