Critique d’Alice au pays des merveilles – adaptation spectaculaire de classe inversée | Théâtre

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UN une barge tronquée manœuvre à travers une écluse et s’amarre le long d’un groupe de fours à bouteilles au bord du canal (projections fumantes de Daniella Beattie). A bord, une curieuse Alice bombarde ses parents travailleurs de questions impossibles. Un seul est répondu: « Qu’est-ce qu’il y a pour le thé? » « Un oignon dans de l’eau chaude et une pincée de poivre en poudre », lui répond sa « maman ». Si la fille en veut plus, elle ferait mieux d’aller voir ce qu’elle peut trouver en ville.

L’inspiration pour l’adaptation de la réalisatrice Theresa Heskins est la photographie de Lewis Carroll d’Alice Liddell, 10 ans (son modèle pour le personnage éponyme), posant comme une mendiante, vêtue de haillons. Alice de Heskins, trop pauvre pour s’offrir une éducation, est indignée que les livres contiennent « un monde de merveilles que je ne peux pas connaître ». Alors qu’elle s’efforce d’épeler les mots «Mange-moi», «Bois-moi», il est clair que cette Alice (impertinente Eleanor Fransch) est déterminée à saisir les possibilités qu’ouvre la lecture.

Si le message de l’émission est moral, le mode de transmission est spectaculaire. Après avoir suivi un magicien (illusions de Darren Lang), avec son lapin blanc, dans un théâtre, Alice tombe à travers une trappe et se retrouve dans un pays des merveilles qui partage bon nombre des mêmes éléments que l’original de Carroll (et son Miroir suite). L’effrayant White Rabbit (Peter Watts) est toujours en retard et le Mad Hatter (Danielle Bird) chante des bêtises au goûter non-stop (la musique live enjouée du compositeur James Atherton, ici et ailleurs, un régal auriculaire).

La transformation est le maître mot de la production : la péniche devient un étal de marché ; des charpentes en bois rapidement décalées suggèrent des couloirs labyrinthiques ; une modification rapide du costume fait passer Alice de fille à géante (le décor de Laura Willstead et les costumes de Lis Evans). Grâce à la magie des marionnettes de Paschale Straiton (et aux manipulations habiles des acteurs), le chat du Cheshire disparaît, laissant un sourire persistant, tandis que les « mâchoires qui mordent » du lanceur de feu Jabberwock raccourcissent la reine rouge de Purvi Parmar de plus que sa couronne. Verdict d’un public d’écoles : « Ooo ! » « Aaah ! » « Haleter! » Cri! » « Ouah! »

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