Deux rebelles de l’EIIL tués lors d’un raid d’hélicoptères américains en Syrie (CENTCOM)

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Le Commandement central américain annonce le meurtre moins de deux semaines après que l’EIIL a annoncé que son chef avait été tué au combat.

Les forces américaines ont tué deux membres du groupe armé de l’EIIL (EIIL) dans l’est de la Syrie lors d’un raid en hélicoptère, a annoncé dimanche l’armée américaine dans un communiqué sans préciser le lieu de l’opération nocturne.

Les forces « ont mené un raid héliporté réussi dans l’est de la Syrie à 02h57 (23h57 GMT)… tuant deux responsables de l’Etat islamique », a déclaré le Commandement central américain (CENTCOM) dans un communiqué, utilisant un acronyme alternatif pour l’Etat islamique.

Il a affirmé qu’il n’y avait pas eu de victimes civiles dans ses premières évaluations de l’opération.

L’une des personnes tuées a été identifiée par un prénom, « Anas », selon le communiqué du CENTCOM, ajoutant qu’il était impliqué dans les « opérations de complot et de facilitation meurtrières du groupe dans l’est de la Syrie ».

Le meurtre survient moins de deux semaines après que l’EIIL a annoncé que son chef Abu Hassan al-Hashimi al-Qurayshi avait été tué au combat. Les États-Unis ont déclaré qu’al-Qurayshi avait été tué lors d’une opération menée par les forces rebelles dans la ville méridionale de Deraa en octobre.

On savait peu de choses sur Abu Hasan al-Hashimi al-Qurayshi, qui a pris la direction du groupe après la mort d’Abu Ibrahim al-Qurayshi, son prédécesseur, lors d’un raid américain en février dans la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.

On pense qu’Al-Qurayshi est un nom de guerre que divers dirigeants de l’EIIL ont adopté.

Le groupe ISIL, qui a capturé des pans entiers de territoire en Irak et en Syrie en 2014, a été vaincu par une coalition militaire internationale dirigée par les États-Unis. Le groupe armé a perdu son dernier bastion en 2019, mais les cellules dormantes de l’EIIL continuent de mener des attaques meurtrières en Syrie et en Irak.

« ISIS [ISIL] continue de représenter une menace pour la sécurité et la stabilité de la région », a déclaré le porte-parole du CENTCOM, Joe Buccino, dans le communiqué.

« La mort de ces ISIS [ISIL] perturberont la capacité de l’organisation terroriste à continuer de comploter et de mener des attaques déstabilisatrices au Moyen-Orient.

L’observateur de guerre de l’Observatoire syrien des droits de l’homme a déclaré qu’il s’agissait de l’opération anti-EIIL « la plus importante » depuis au moins trois semaines. Il a ajouté que les troupes des Forces démocratiques syriennes (SDF) dirigées par les Kurdes étaient également impliquées dans le raid, mais Al Jazeera n’a pas pu vérifier l’information de manière indépendante.

Il y a quelque 900 forces américaines en Syrie qui soutiennent les forces des FDS dans le cadre de la coalition internationale luttant contre les restes de l’EIIL. Ils ont fréquemment pris pour cible des combattants de l’EIIL, principalement dans des parties du nord-est de la Syrie sous contrôle kurde.

Les opérations turques dans le nord de la Syrie visant les forces des FDS ont mis en danger le personnel américain et ont menacé de déstabiliser la situation en Syrie.

Les troupes américaines et les combattants des FDS ont repris leurs patrouilles conjointes dans le nord-est de la Syrie après un arrêt temporaire suite aux attaques turques de l’autre côté de la frontière syrienne.

La Turquie a blâmé les Unités de protection du peuple (YPG), qui forment l’essentiel des FDS, pour l’attentat à la bombe du 13 novembre à Istanbul qui a fait six morts.

Ankara considère les YPG comme une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui a mené une rébellion armée sanglante dans le sud-est du pays.

Le PKK est désigné comme une organisation « terroriste » par la Turquie ainsi que par ses alliés de l’OTAN, les États-Unis et l’Union européenne.



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