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L’activité rebelle du M23 dans l’est instable de la RD Congo menace les gorilles de montagne dans le parc national des Virunga et rend les espèces menacées vulnérables aux braconniers, a déclaré mardi un porte-parole.
Environ un tiers de la population mondiale de gorilles de montagne vit dans le parc, une réserve faunique renommée s’étendant sur 7 800 kilomètres carrés (3 000 miles carrés) à la frontière avec l’Ouganda et le Rwanda voisins.
Mais les rebelles du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo ont saisi des pans de territoire dans le parc lors d’une récente offensive, limitant les écologistes des zones habitées par les grands singes, a déclaré le porte-parole Bienvenu Bwende.
Les équipes de spécialistes du parc national des Virunga ne suivent plus les gorilles de montagne, a-t-il déclaré à l’AFP, ce qui signifie que les animaux manqueront de soins médicaux s’ils tombent malades.
« Il y a surtout le risque de tomber dans les pièges des braconniers », a ajouté Bwende.
Le parc national des Virunga, site du patrimoine mondial, comptait quelque 234 gorilles de montagne en septembre, alors que ses agents pouvaient encore circuler avec une relative liberté.
Plus de 120 groupes armés sont actifs dans l’est de la RDC, dont beaucoup sont un héritage des guerres régionales qui ont éclaté au tournant du siècle dernier. Le vaste parc des Virunga a longtemps servi de base arrière aux milices.
Le M23 a d’abord pris de l’importance lorsqu’il a capturé la ville de Goma, dans l’est du Congo, en 2012, avant d’être chassé et de s’effondrer.
Mais le groupe dirigé par les Tutsis est réapparu à la fin de l’année dernière, affirmant que la RDC n’avait pas honoré sa promesse d’intégrer ses combattants dans l’armée, entre autres griefs.
Les rebelles du M23 ont depuis envahi la province du Nord-Kivu et s’approchent à plusieurs dizaines de kilomètres de Goma. La violence a également déplacé des centaines de milliers de personnes.
La RDC accuse son petit voisin d’Afrique centrale, le Rwanda, de soutenir le M23, ce que les responsables américains et français ainsi que les experts des Nations Unies sont d’accord, bien que le Rwanda nie.
(AFP)
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