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Beyrouth (AFP) – Environ 7 000 enfants de jihadistes étrangers présumés hébergés dans des camps de détention surpeuplés dans le nord-est de la Syrie risquent d’être attaqués et doivent être rapatriés, a averti mercredi une organisation humanitaire.
Depuis la défaite territoriale du groupe État islamique en Syrie en 2019, environ 56 000 proches de djihadistes vaincus ont été détenus dans les camps d’Al-Hol et de Roj contrôlés par les Kurdes.
« Ces enfants sont piégés dans des conditions désespérées et mis quotidiennement en danger », a déclaré Matt Sugrue de Save the Children, une organisation caritative travaillant dans les camps. « Il n’y a pas de temps a perdre ».
Les camps sont administrés par les Forces démocratiques syriennes dominées par les Kurdes, avec plus de 10 000 étrangers d’environ 60 pays détenus dans une section séparée.
En 2021, 74 enfants sont morts à Al-Hol, dont huit tués, selon Save the Children.
Le mois dernier, les Nations Unies ont condamné le « meurtre brutal » de deux filles égyptiennes dont les corps ont été retrouvés dans les égouts d’Al-Hol, et l’organisation caritative Médecins sans frontières a décrit le camp comme « une prison géante à ciel ouvert ».
Un nombre record de 517 femmes et enfants ont été rapatriés en 2022, ce qui représente une augmentation de 60 % par rapport à l’année précédente, mais Sugrue a appelé à ce que ces efforts « soient soutenus et intensifiés ».
« Au rythme où vont les gouvernements étrangers, nous verrons certains enfants devenir adultes avant de pouvoir quitter ces camps et rentrer chez eux », a-t-il déclaré.
Au total, 1 464 femmes et enfants ont jusqu’à présent été rapatriés dans leur pays d’origine depuis 2019, selon Save the Children.
« Cela me brise le cœur de voir mes enfants grandir dans cet endroit, privés d’éducation », a déclaré Mariam, 32 ans, une mère tunisienne de cinq enfants vivant à Al-Hol, dont le témoignage a été enregistré par Save the Children.
La Syrie a été dévastée par plus de 11 ans de conflit brutal et de vastes régions du pays restent hors du contrôle du gouvernement.
Les autorités kurdes du nord-est ont appelé à plusieurs reprises les pays à rapatrier leurs citoyens, mais les gouvernements étrangers ne les ont pour la plupart reçus que sporadiquement, craignant des menaces pour la sécurité et une réaction politique intérieure.
© 2022 AFP
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