Jan Vishwas Bill cherche à supprimer la peine de prison pour des délits verts mineurs

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NEW DELHI : Le projet de loi Jan Vishwas (amendement des dispositions), présenté au Lok Sabha lors de la session d’hiver qui vient de se terminer Parlementcomprend diverses propositions sur la modification des clauses des législations vertes existantes liées à l’environnement, aux forêts et à la prévention de la pollution de l’air où il propose de supprimer les peines de prison pour les délits mineurs tout en conservant ou en augmentant les sanctions pécuniaires.
Le projet de loi vise à promouvoir la facilité des affaires en dépénalisant les infractions mineures et en rationalisant les sanctions pécuniaires dans 42 lois existantes relatives à divers secteurs, notamment l’agriculture, l’alimentation, les services postaux, les chemins de fer et les technologies de l’information. Dans l’ensemble, il prévoit de réduire le fardeau de conformité des particuliers et des entreprises.
Dans de nombreux cas d’infractions écologiques, le projet de loi prévoit la suppression des peines d’emprisonnement mais augmente les sanctions pécuniaires en fonction de la gravité de l’infraction. Dans le même temps, il a également introduit une clause visant à augmenter de 10% le montant minimum des amendes et pénalités imposées après l’expiration de tous les trois ans une fois que les lois modifiées entreront en vigueur.
En vertu de la loi sur les forêts indiennes de 1972, le projet de loi propose de supprimer la peine de prison pour intrusion ou pâturages de bétail dans les zones forestières, mais conserve une amende de 500 roupies. Actuellement, les habitants des forêts ou les communautés locales doivent faire face à une peine de prison pouvant aller jusqu’à six mois ou amende ou les deux, en plus de l’indemnisation des dommages causés à la forêt décidée par le Rechercher. La suppression de la peine d’emprisonnement apportera un grand soulagement aux habitants traditionnels des forêts qui doivent faire face à un harcèlement constant en raison de litiges en vertu des dispositions existantes.
Dans le cas de la loi sur l’air (prévention et contrôle de la pollution) de 1981, le non-respect des dispositions relatives à l’exploitation d’installations industrielles entraînera une pénalité pouvant aller jusqu’à Rs 15 lakh. Bien qu’il n’y ait pas de peine d’emprisonnement, si une personne (propriétaire de l’unité) continue la contravention ou la non-conformité, elle sera passible de payer une pénalité supplémentaire chaque jour pendant lequel cette contravention se poursuit.
De même, en vertu de la loi sur l’environnement (protection) de 1986, le projet de loi propose de supprimer la peine d’emprisonnement pour rejet de polluants mais d’augmenter la peine pécuniaire. Il prévoit également une sanction pour les fonctionnaires du gouvernement pour une telle infraction si elle est commise à sa connaissance ou sur ses instructions. Diverses dispositions seront rationalisées dans le cadre du projet de loi qui, selon les responsables, renforcerait la conformité en supprimant les litiges inutiles qui durent des années.
Le projet de loi, qui a été envoyé à une commission parlementaire mixte de 31 membres pour un examen plus approfondi après son introduction, contient également des dispositions prévoyant la nomination d’un ou plusieurs agents de jugement aux fins de déterminer les sanctions. Les officiers de justice auront le pouvoir de convoquer des individus pour des preuves et de mener des enquêtes sur les violations.
Il précise également les mécanismes d’appel pour toute personne lésée par l’ordonnance rendue par un officier adjudicateur. Par exemple, dans la loi de 1986 sur la protection de l’environnement, la personne lésée peut déposer un recours auprès du National Green Tribunal dans les 60 jours suivant l’ordonnance.



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