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Rome/Marktl am Inn/Cologne (dpa) – Benoît est couché dans la robe papale rouge et or dans la chapelle du monastère de Mater Ecclesiae, son domicile jusqu’à sa mort.
Derrière lui sur le mur Jésus sur la croix, à côté d’un arbre de Noël décoré, de l’autre côté une mangeoire. Il tient un chapelet dans ses mains jointes. Son visage est pâle et il porte une mitre, le couvre-chef traditionnel des évêques. Le Vatican possède deux photos du cadavre de Benoît XVI. publié le jour de l’an. Ce sont des enregistrements qui rayonnent de calme et de paix.
Pas un nuage ne peut être vu dans le ciel au-dessus du Vatican. Sur la place Saint-Pierre, touristes et pèlerins se précipitent, faisant la queue pour la basilique Saint-Pierre et prenant des selfies. On n’aurait pas pu imaginer un jour de l’an plus ensoleillé à Rome.
Benoît est décédé à l’âge de 95 ans
Le fait que le pontife émérite soit décédé samedi matin à l’âge de 95 ans n’est apparemment pas connu des nombreux visiteurs de la place Saint-Pierre le lendemain. « Vous plaisantez ? », demande une jeune touriste indienne en sortant son téléphone portable pour chercher des informations sur Internet. « Je me serais attendue à des drapeaux noirs. On ne voit même rien sur grand écran », raconte sa compagne de France en désignant le grand panneau d’affichage sur la colonnade.
Lors de la messe du Nouvel An lors de la Journée mondiale de la paix, le pape François sortant s’adresse à Benoît avec une phrase et demande à la Bienheureuse Vierge Marie de l’accompagner sur son chemin vers Dieu. Toujours dans le discours du dimanche après la prière de midi, il appelle les fidèles à prier pour le défunt.
Aucun signe de deuil pour le natif de Bavière sur la place Saint-Pierre – un constat partagé par d’autres visiteurs. Seuls les travaux de construction de la scène pour les équipes de télévision devant la place donnent à penser que les préparatifs d’un grand événement sont en cours. Lundi, les fidèles de la basilique Saint-Pierre devraient dire au revoir à Benoît XVI. peut prendre quand il est étendu là. Le jeudi 5 janvier, un grand service funèbre est prévu sur la place Saint-Pierre et l’enterrement ultérieur dans la grotte de la basilique – on ne sait pas combien de personnes viendront.
Depuis sa démission en 2013, Benoît était devenu plus silencieux
On ne peut pas comparer le Requiem de Benoît avec les funérailles du pape Jean-Paul II en 2005. A cette époque, des millions de croyants faisaient un pèlerinage vers la Ville Eternelle. Les choses s’étaient calmées autour de Benoît depuis sa démission en 2013. Mais l’Allemand a aussi touché beaucoup de monde. Quelques heures seulement après sa mort le soir du Nouvel An, amis et famille viennent au monastère dans les jardins du Vatican, s’assoient en demi-cercle autour du défunt et prient. « Il s’est endormi, comme on dit », raconte au téléphone l’une des personnes présentes dans la salle de l’agence de presse allemande. Les mots sonnent soulagés.
Alors que se préparent à Rome le transfert de Benoît XVI à la basilique Saint-Pierre, une rose blanche sur du velours noir se dresse dans une pièce de Marktl am Inn en Haute-Bavière. Une bougie donne de la lumière. Joseph Ratzinger est né dans cette chambre en 1927. Maintenant c’est le deuil, la maison natale ouvre les portes à l’improviste. « Cher Saint-Père, en souvenir reconnaissant des conversations personnelles avec vous, nous sommes venus ici en deuil », écrivent les visiteurs dans le livre de condoléances. Certains viennent de loin. Un Autrichien de 61 ans dit que c’est plus important que « d’allumer des roquettes ».
Après l’annonce de sa mort dans l’Allgäu, Kurt et Annemarie Spennesberger se sont rendus à Marktl pour lui rendre hommage. « Je le vois tel qu’il était, en tant qu’être humain. Aucun être humain n’est sans défauts », déclare Kurt Spennesberger, commentant les critiques du pape émérite Benoît XVI. notamment en ce qui concerne son rôle dans la gestion du scandale des abus. Les allégations contre Benoît XVI pour avoir traité des cas d’abus pendant son mandat d’archevêque de Munich et de Freising ont récemment jeté une ombre sur son travail. Dans certains endroits, entre autres, le retrait de la citoyenneté d’honneur avait même été évoqué.
Pour François, Benoît était « une personne si noble, si douce ». Il est reconnaissant que Dieu ait donné l’homme d’Allemagne à l’Église. Et il remercie Benoît « pour tout le bien qu’il a fait, et surtout pour son témoignage de foi et de prière, surtout ces dernières années où il a vécu reclus », dit le pape au réveillon. « L’unité du christianisme et le dialogue entre les religions, la coexistence de la religion et de la société étaient particulièrement importants pour lui », a salué le président fédéral Frank-Walter Steinmeier.
Prière pour les morts dans la cathédrale de Cologne
Le cardinal Rainer Maria Woelki se réunit avec le chapitre de la cathédrale pour la prière pour les morts dans la cathédrale de Cologne. Le prévôt de la cathédrale, Guido Assmann, se souvient de la visite de Benoît aux Journées mondiales de la jeunesse 2005, peu après son élection au pape. « Il était facile d’observer comment le modeste pape se tournait de plus en plus vers les jeunes et se sentait à l’aise au milieu d’eux à Cologne. » L’expérience de Cologne aurait inspiré Benedikt. C’est ce que disait toujours son secrétaire particulier Georg Gänswein.
Dans sa vieillesse à Rome, Benoît était depuis longtemps prêt à retourner vers le Créateur. A la fin il est devenu de plus en plus faible et le sacrement de l’onction des malades lui a été administré le mercredi. L’un de ses proches dit : « C’était un gentleman bavarois.
© dpa-infocom, dpa:221231-99-63979/5
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