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Le président rwandais a déclaré que son pays n’assumera pas le fardeau d’accueillir ceux qui fuient le conflit meurtrier en RD Congo.
Le Rwanda dit qu’il ne peut plus offrir de refuge aux personnes fuyant la violence en République démocratique du Congo (RDC), attisant déjà des tensions élevées entre les voisins d’Afrique centrale.
Les combats persistants dans l’est de la RDC, riche en minéraux, opposent les troupes fédérales aux rebelles du groupe M23, qui a capturé des pans entiers de territoire.
La RDC, ainsi que les États-Unis et plusieurs pays européens, ont accusé à plusieurs reprises le Rwanda de soutenir les rebelles dirigés par les Tutsis du M23, bien que Kigali nie cette accusation.
« Nous ne pouvons pas continuer à accueillir des réfugiés » de la RD Congo, a déclaré lundi le président Paul Kagame à la chambre haute du parlement de la capitale Kigali. « Ce n’est pas le problème du Rwanda. Et nous allons faire en sorte que tout le monde se rende compte que ce n’est pas le problème du Rwanda.
« Je refuse que le Rwanda porte ce fardeau.
Les tensions ont monté en flèche en raison des combats et des milliers de personnes ont fui les combats vers les États voisins, dont le Rwanda.
En novembre, l’ONU a déclaré qu’environ 72 000 réfugiés congolais étaient entrés au Rwanda.
Kigali a accusé à plusieurs reprises Kinshasa d’être responsable de la crise et a accusé la communauté internationale de fermer les yeux sur le soutien présumé de la RDC aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un mouvement rebelle majoritairement hutu rwandais impliqué dans le génocide de 1994 au Rwanda.
Kigali considère les FDLR comme une menace justifiant des incursions en RDC.
Le Rwanda a également accusé la RDC – où les élections présidentielles sont prévues en décembre – d’utiliser le conflit à des fins politiques ainsi que de « fabriquer » un massacre d’au moins 131 civils en novembre. Une enquête de l’ONU a imputé la mort aux rebelles du M23.
Un cessez-le-feu provisoire et le déploiement des forces kenyanes par le biais de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) n’ont jusqu’à présent pas réussi à arrêter l’effusion de sang.
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