L’Iran condamne un travailleur humanitaire belge à la prison et fouetté

[ad_1]

DUBAÏ, Émirats arabes unis (AP) – L’Iran a condamné un travailleur humanitaire belge à une longue peine de prison et à 74 coups de fouet après l’avoir reconnu coupable d’espionnage lors d’un procès à huis clos, ont rapporté mardi les médias officiels.

Le site Internet de la justice iranienne a déclaré qu’un tribunal révolutionnaire avait condamné Olivier Vandecasteele, 41 ans, à 12,5 ans de prison pour espionnage, 12,5 ans pour collaboration avec des gouvernements hostiles et 12,5 ans pour blanchiment d’argent. Il a également été condamné à une amende de 1 million de dollars et à 2,5 ans pour trafic de devises.

Selon la loi iranienne, Vandecasteele serait éligible à la libération après 12,5 ans. Le site Web judiciaire a déclaré que les verdicts peuvent faire l’objet d’un appel.

L’Iran a détenu un certain nombre d’étrangers et de doubles nationaux au fil des ans, les accusant d’espionnage ou d’autres infractions à la sécurité de l’État et les condamnant à l’issue de procès secrets au cours desquels des groupes de défense des droits affirment qu’ils se voient refuser une procédure régulière.

Les critiques accusent l’Iran d’utiliser ces prisonniers comme monnaie d’échange avec l’Occident, ce que les responsables iraniens nient. La condamnation de Vandecasteele intervient après qu’un diplomate iranien en Belgique a été condamné à 20 ans de prison en 2021 pour avoir orchestré un attentat à la bombe déjoué contre un groupe d’opposition iranien exilé en France.

L’Iran n’a publié aucun détail sur les accusations portées contre Vandecasteele. On ne sait pas s’ils sont liés à des manifestations anti-gouvernementales qui ont secoué l’Iran pendant des mois ou une guerre de l’ombre de longue date avec Israël et les États-Unis marqués par des attaques secrètes contre le programme nucléaire contesté de l’Iran.

Les manifestations à l’échelle nationale ont commencé après la mort en garde à vue de Mahsa Amini, 22 ans, qui a été détenue pour avoir prétendument violé le code vestimentaire islamique strict de l’Iran. Rassemblés sous le slogan « Femmes, vie, liberté », les manifestants disent en avoir marre de décennies de répression sociale et politique. L’Iran a imputé les manifestations à des puissances étrangères, sans fournir de preuves.

La famille de Vandecasteele a déclaré le mois dernier qu’il était détenu dans une prison iranienne depuis des mois et qu’il menait une grève de la faim. Ils ont déclaré qu’il était privé de l’accès à un avocat de son choix et qu’il souffrait de graves problèmes de santé.

La Belgique a exhorté ses ressortissants à quitter l’Iranavertissant qu’ils risquent d’être arrêtés arbitrairement ou jugés inéquitables.

« L’Iran n’a fourni aucune information officielle concernant les accusations portées contre Olivier Vandecasteele ou son procès », a déclaré la ministre belge des Affaires étrangères Hadja Lahbib dans un communiqué. « Nous allons convoquer l’ambassadeur d’Iran aujourd’hui, compte tenu des informations qui circulent dans la presse. »

« La Belgique continue de condamner cette détention arbitraire et fait tout son possible pour y mettre fin et améliorer les conditions de sa détention », a-t-elle déclaré.

Les manifestations anti-gouvernementales, qui se poursuivent depuis près de quatre mois sans aucun signe de fin, sont l’un des plus grands défis lancés à la République islamique depuis la révolution de 1979 qui l’a portée au pouvoir.

Au moins 520 manifestants ont été tués et plus de 19 300 personnes ont été arrêtées, selon Human Rights Activists in Iran, un groupe qui surveille les troubles. Les autorités iraniennes n’ont pas fourni de chiffres officiels sur les décès ou les arrestations.

L’Iran a exécuté quatre personnes après les avoir reconnues coupables d’accusations liées aux manifestations, notamment d’attaques contre les forces de sécurité. Ils ont été condamnés par des tribunaux révolutionnaires, qui ne permettent pas aux personnes jugées de choisir leurs propres avocats ou de voir les preuves à charge.

Amnesty International, basée à Londres, a déclaré que de tels procès n’avaient « aucune ressemblance avec une procédure judiciaire significative ».

La Norvège et le Danemark ont ​​convoqué cette semaine des ambassadeurs iraniens pour protester contre les exécutions et la gestion des manifestations par l’Iran.

« Ce qui se passe en Iran est totalement inacceptable et doit cesser », a déclaré la ministre norvégienne des Affaires étrangères, Anniken Huitfeldt. « Nous avons fermement condamné les exécutions. … Nous avons appelé l’Iran à mettre fin à l’application de la peine de mort et à respecter les droits de l’homme.»

Au Danemark, le ministre des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen a qualifié les exécutions de « complètement inacceptables » et a déclaré que l’Union européenne devrait imposer des sanctions supplémentaires à l’Iran.

Séparément mardi, l’agence de presse publique IRNA a déclaré que le ministère iranien du renseignement avait arrêté six équipes d’agents liés au Mossad, la principale agence de renseignement et de services secrets d’Israël.

Sans fournir de preuves, le rapport indique que les équipes d’espionnage prévoyaient d’assassiner un haut responsable militaire anonyme et avaient mené plusieurs opérations de sabotage dans les grandes villes du pays.

Le rapport indique également que les forces de sécurité ont identifié 23 membres présumés de ces équipes et en ont arrêté 13 qui se trouvaient dans le pays.

[ad_2]

Source link -39