Les militants anti-charbon résistent alors que la police allemande nettoie le camp de protestation

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Lützerath (Allemagne) (AFP) – La police allemande a poursuivi mercredi le nettoyage d’un camp d’activistes anti-charbon dans une ville abandonnée qui est devenue emblématique de la lutte du pays pour s’éloigner des combustibles fossiles au milieu d’une crise énergétique.

Autrefois au nombre de 2 000, environ 200 militants anti-charbon restent dans le village de Luetzerath, dans l’ouest de l’Allemagne, qui doit être démoli pour permettre l’expansion de la mine de charbon voisine de Garzweiler.

Des centaines de policiers ont resserré un périmètre autour du camp de protestation avant le lever du soleil pour empêcher quiconque d’entrer.

Ils ont emménagé à 08h00 (07h00 GMT) au son des alarmes déclenchées par les manifestants, qui prévenaient que la prochaine étape de l’évacuation forcée avait commencé.

« Ils ont fait sortir de force l’équipe de premiers secours du camp », a déclaré à l’AFP Mara Sauer, porte-parole des militants. « Seuls certains ont pu rester cachés. »

Drapés dans des couvertures d’urgence pour conjurer le froid, certains de ceux qui restaient se sont accrochés à des arbres et à d’autres structures construites en hauteur loin de la police.

D’autres ont grimpé au sommet de bâtiments et de granges abandonnés, où ils utilisent des haut-parleurs pour lancer des chants contre la police ainsi que des chants d’encouragement pour leurs camarades militants.

Des militants sont assis sur le toit d’une maison squattée alors que la police intervient sur des militants anti-charbon organisant une « défense active » du village, avant une démolition prévue pour agrandir une mine de charbon à proximité dans le village de Luetzerath, dans l’ouest de l’Allemagne, en janvier. 11, 2023. © INA FASSBENDER / AFP

L’opération de déblayage peut durer des semaines

Malgré un tweet de la police exhortant les manifestants à « cesser et à s’abstenir de lancer des cocktails Molotov », la résistance des militants a été largement pacifique, les journalistes et les témoins sur le terrain n’ayant signalé que des échauffourées mineures.

Erle, une étudiante d’une vingtaine d’années, a déclaré à l’AFP qu’elle n’avait vu aucune violence de la part des manifestants ou de la police, dont beaucoup semblent avoir le même âge qu’elle.

« Tout s’est passé calmement, nous chantions des chants de Noël, puis un de mes camarades a été interpellé et j’ai été entraînée avec lui », a-t-elle déclaré.

La police a promis que les personnes détenues ne seraient pas arrêtées mais qu’elles seraient expulsées du camp et empêchées d’y retourner.

Un porte-parole de la police a déclaré mercredi que l’action « pourrait durer plusieurs semaines » avec une autre manifestation prévue samedi.

RWE, la société énergétique propriétaire de la mine voisine, a tweeté mercredi que l’agrandissement du site était nécessaire en raison de la crise énergétique allemande, déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine.

Le « charbon de Luetzerath est nécessaire… pendant la crise énergétique et utilise donc moins de gaz pour la production d’électricité », a écrit la société, affirmant que la démolition avait passé un examen indépendant.

Bien qu’elle ait de nouveau recours au charbon pour alléger la pression sur les centrales au gaz alors que le pays s’est sevré de l’énergie russe, l’Allemagne affirme qu’elle ne déroge pas à son objectif de sortir du charbon en 2030.

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