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Emmanuel Macron a longtemps repoussé ce jour. Le président français a en effet voulu s’attaquer à la réforme controversée des retraites lors de son premier mandat, puis sont venus les gilets jaunes, puis le Corona. La présentation des plans de réforme a également été retardée lors de son second mandat. L’apparition que sa première ministre Élisabeth Borne a faite mardi aurait dû avoir lieu en décembre. Mais il y avait encore un besoin de coordination avec les partis d’opposition – et de jouer une finale de Coupe du monde.
Alors maintenant, le gouvernement français a annoncé ses projets de réforme du système de retraite. Surtout, les Français devraient travailler plus longtemps à l’avenir. L’âge de la retraite, qui est actuellement de 62 ans, doit être progressivement relevé à 64 ans d’ici 2030. De plus, la durée de cotisation devrait augmenter plus rapidement. Une précédente réforme stipulait déjà qu’à partir de 2035, les Français ne percevraient une retraite à taux plein que s’ils avaient travaillé pendant au moins 43 ans. Cela devrait s’appliquer à partir de 2027.
La pension minimum passe de 980 à 1200 euros
Quiconque a commencé à travailler à un âge particulièrement précoce peut encore prendre sa retraite plus tôt sans déductions. Par exemple, si vous avez commencé à travailler à 16 ans, vous devriez pouvoir prendre votre retraite à 60 ans avec un revenu complet. Le gouvernement veut supprimer à terme les réglementations particulières pour les salariés de certains secteurs, dont la RATP. Cependant, cela ne devrait affecter que l’avenir et non les millésimes actuels. De plus, Macron et ses ministres veulent augmenter le minimum de retraite de 980 à 1 200 euros.
La réforme des retraites est considérée comme le projet le plus important et le plus controversé du second mandat de Macron. Depuis des semaines, les syndicats et les partis d’opposition attisent l’opposition aux projets du président et de son gouvernement. Dans les sondages, une majorité de Français est contre la réforme. Le gouvernement, d’autre part, fait valoir que les mesures sont nécessaires pour prévenir les déficits à long terme dans le financement des retraites. « C’est un fait que tout le monde connaît. Le nombre de cotisants diminue par rapport au nombre de retraités », a déclaré mardi le Premier ministre Borne.
Dans son programme électoral, Macron avait préconisé de relever l’âge de la retraite à 65 ans. Le fait que le gouvernement vise désormais 64 ans est une concession à l’opposition, notamment aux républicains conservateurs. La décision du gouvernement d’augmenter la pension minimum non seulement pour les futurs retraités mais aussi pour les retraités actuels est également une concession. Le chef du Parti républicain, Eric Ciotti, a récemment annoncé qu’il voterait pour « une réforme juste » – mais a fait de ces deux points une condition.
Le gouvernement pourrait aussi décider sans le parlement
Reste à savoir si les parlementaires conservateurs soutiendront réellement la réforme dans les semaines à venir. L’Assemblée nationale doit débattre de la loi en février. Étant donné que Macron et son gouvernement n’ont pas obtenu la majorité absolue depuis les élections législatives de l’été dernier, ils dépendent des votes des autres camps politiques.
Si au final une majorité vote contre la réforme, le gouvernement se retrouvera avec le controversé paragraphe 49-3 de la constitution française. Avec lui, elle pourrait faire passer la loi devant le Parlement. Mais cela devrait d’autant plus alimenter le mécontentement de l’opposition et des syndicats. Pas plus tard que mardi soir, les huit plus grands syndicats français ont appelé à une première grève le 19 janvier.
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