Un syndicat français menace de fermer des raffineries et d’arrêter les livraisons de pétrole pour protester contre la réforme des retraites

[ad_1]

Publié le:

Les syndicats représentant les travailleurs du pétrole français ont appelé jeudi à des grèves contre les réformes des retraites du président Emmanuel Macron, menaçant de répéter les fermetures de raffineries et de dépôts qui ont provoqué le chaos pour les automobilistes l’année dernière.

Les débrayages prévus les 19 et 26 janvier et le 6 février comprendraient « des fermetures d’installations de raffinage si nécessaire », a déclaré Eric Sellini, coordinateur national de la fédération syndicale CGT chez le géant de l’énergie TotalEnergies.

Les grèves signifieront « des réductions de production » et « un arrêt des livraisons », a-t-il déclaré à l’AFP.

Un débrayage le 19 janvier coïncidera avec une journée nationale de grèves et de manifestations, soutenues par toutes les grandes fédérations syndicales françaises, contre les régimes de retraite de Macron.

Les représentants des travailleurs s’opposent à la proposition du gouvernement de relever l’âge légal de la retraite de deux ans, à 64 ans, et d’augmenter plus rapidement le nombre minimum d’années de cotisations requises pour bénéficier d’une pension à taux plein.

Une grève de 24 heures des travailleurs du pétrole le 19 janvier pourrait être suivie de 48 heures à partir du 26 janvier et de 72 heures à partir du 6 février.

Des semaines d’action industrielle dans les raffineries et les dépôts à l’automne ont provoqué de graves pénuries de carburant pour les automobilistes, avec d’énormes files d’attente se formant dans de nombreuses stations-service.

L’annonce des travailleurs du pétrole fait suite aux appels mercredi à des débrayages dans le secteur des transports, qui ont entravé l’activité lors de la dernière proposition de réforme des retraites de Macron en 2019-2020.

Les ministres ont cherché à minimiser les risques de grèves et de manifestations paralysantes, qui ont contraint le président de l’époque, Jacques Chirac, à renoncer à une réforme des retraites de 1995.

« Cette grève peut avoir lieu sans engorger le pays », a déclaré jeudi le ministre des Services publics, Stanislas Guerini, à la chaîne de télévision Cnews.

(AFP)

[ad_2]

Source link -33