Un groupe d’extrême droite français jugé pour complot visant à tuer Macron

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Des membres d’un groupe français d’extrême droite ont été jugés pour complot visant à tuer le président Emmanuel Macron lors d’une cérémonie commémorative de la Première Guerre mondiale en 2018, planifiant des attentats terroristes et prônant le renversement violent du gouvernement.

Les 13 accusés, membres du groupe « Les Barjols », sont composés de 11 hommes et de deux femmes, âgés entre 26 et 66 ans.

Agissant sur des informations obtenues par écoute électronique, la police a arrêté en novembre 2018 un homme alors âgé de 62 ans et trois complices et a trouvé une lame en céramique de 15 cm dans sa voiture près de l’endroit où Macron devait prononcer un discours. Des armes à feu et des munitions ont ensuite été retrouvées à son domicile.

Plusieurs autres membres du groupe ont été arrêtés en 2019-2020. Leur procès, qui a débuté mardi 17 janvier, durera jusqu’au 3 février.

Les avocats des accusés, dans des commentaires aux journaux français, ont minimisé les intentions de leurs clients et les ont décrits comme des extrémistes maladroits sans plan d’action.

Des documents judiciaires des procureurs montrent que l’homme arrêté avec la lame et d’autres membres ont été accusés de possession d’armes illégales, de planification d’actes terroristes, de planification d’attaques contre des parlementaires et des immigrés, ainsi que de plans visant à tuer Macron.

Certains des accusés ont également été accusés de partager « l’idéologie d’extrême droite prônant le renversement du gouvernement par le recours à la violence et aux armes » et certains ont été trouvés en possession d’images nazies et de manuels de fabrication de bombes sur leurs ordinateurs.

Lors de l’audience de mercredi, l’un des accusés accusés d’avoir aidé à préparer l’attentat contre Macron, a déclaré que l’homme interpellé avec le couteau en céramique n’avait pas l’intention de s’en servir.



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