Un panel controversé de Khomeiny iranien endommagé en France (police)

[ad_1]

Publié le: Modifié:

Versailles (France) (AFP) – Un panneau d’affichage extrêmement controversé à l’extérieur de Paris sur un terrain privé commémorant le séjour de l’ayatollah Ruhollah Khomeiny en France a été gravement endommagé, a annoncé mercredi la police.

Le panneau vitré se trouve dans le village de Neauphle-le-Château à l’ouest de Paris, où Khomeiny est resté plusieurs mois en exil avant de retourner triomphalement en Iran pour fonder la république islamique.

Cependant, la controverse sur l’existence du panel – qui contient une photo de l’ayatollah et quelques mots en français et en persan sur son séjour – s’est intensifiée alors que les manifestations anti-régime à l’échelle nationale secouent l’Iran.

Le panneau a subi les dégâts dans la nuit de mardi à mercredi, a indiqué à l’AFP une source à la gendarmerie des Yvelines, demandant l’anonymat.

« Le verre a été brisé, et le panneau avec l’image de l’ayatollah Khomeiny a été sorti de son cadre en bois et gisait sur le sol », selon la source.

Le panneau est érigé sur un terrain privé mais bien visible de la rue. Khomeini est resté à Neauphle-le-Château d’octobre 1978 à janvier 1979, date à laquelle il est retourné en Iran après le départ en exil du shah.

Khomeiny est mort en 1989. Son successeur en tant que chef suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, dirige toujours le pays.

Après des pressions de plusieurs ONG, la mairie a annoncé mi-janvier que le panneau serait caché à la vue du public « probablement par un grand panneau publicitaire installé sur le trottoir ».

Cette annonce ne s’est pas encore concrétisée.

La Ligue internationale pour le droit des femmes (LDIF), représentant un collectif de 40 ONG, et l’association Femme Azadi avaient « au vu des événements tragiques qui se déroulent actuellement » en Iran pour demander au maire d’accorder « l’autorisation sans délai de dissimuler le panneau ».

Les autorités iraniennes ont réprimé plus de quatre mois de manifestations anti-régime déclenchées par la mort en détention le 16 septembre de Mahsa Amini, arrêtée pour avoir prétendument enfreint des règles vestimentaires strictes pour les femmes.

Au moins 481 personnes ont été tuées dans la répression des autorités contre le mouvement de protestation, selon l’ONG norvégienne Iran Human Rights.

Dans des gestes brisant les tabous, des banderoles et des panneaux d’affichage de Khomeiny ont été dégradés et endommagés en Iran lors des manifestations, selon des images publiées sur les réseaux sociaux.

[ad_2]

Source link -33