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La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé mardi que la décision de la Belgique de refuser l’extradition du séparatiste catalan Lluís Puig vers l’Espagne n’était pas légale, à moins qu’elle ne trouve des « défaillances systémiques » dans le système judiciaire espagnol.
« Une autorité judiciaire d’exécution ne peut, en principe, refuser d’exécuter un mandat d’arrêt européen », indique l’arrêt publié mardi matin.
Mais elle a ajouté que « l’autorité doit toutefois refuser d’exécuter ce mandat d’arrêt européen si elle constate qu’il existe des déficiences systémiques ou généralisées affectant le système judiciaire de cet État membre et que la juridiction appelée à juger la personne recherchée dans cet État membre L’État n’a manifestement pas compétence.
L’arrêt du tribunal crée un précédent pour les cas des hommes politiques catalans qui sont actuellement législateurs européens, à savoir l’ancien président de la Catalogne Carles Puigdemont, Toni Comín et Clara Ponsatí, pour lesquels la CJUE a temporairement rétabli l’immunité parlementaire en mai 2022.
Leur procédure d’extradition est actuellement suspendue et le jugement définitif du tribunal sur l’immunité devrait être rendu en mars.
Les trois, ainsi que Puig et Mertixell Serret, ont fui l’Espagne en 2017, faisant face à des mandats d’arrêt pour leur rôle dans le référendum controversé sur l’indépendance de la Catalogne en 2017. Jusqu’à présent, aucun des recours visant à annuler la décision du Parlement européen de retirer leur immunité n’a abouti.
La grande chambre de 15 juges de la Cour européenne, dont les décisions sont sans appel, répondait à une question préjudicielle posée par le juge de la Cour suprême espagnole Pablo Llarena sur les motifs de la Belgique pour refuser les ordonnances d’extradition, qu’elle a remises après le tribunal de Bruxelles d’appel a définitivement rejeté l’extradition de Puig en janvier 2021.
La Cour suprême espagnole a abandonné les accusations de sédition contre Puigdemont cette année, mais les procureurs espagnols ont réagi en déposant de nouvelles accusations de troubles publics aggravés et d’abus de fonds publics contre Puigdemont, Comín et Ponsatí.
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