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Onze soldats syriens ont été tués dans la province d’Idlib, dans le nord-ouest du pays, lors d’attaques menées par le groupe extrémiste Hayat Tahrir Al Sham, a rapporté un observateur de la guerre.
Le groupe a tiré « des obus et des roquettes sur un poste militaire syrien » près de la ville de Kafr Ruma mercredi, tuant huit soldats, a déclaré l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé au Royaume-Uni.
Trois soldats syriens ont été tués par des tirs de tireurs d’élite Hayat Tahrir près de Kafr Nabl, à environ 7,5 km à l’ouest, a indiqué l’observateur.
Le groupe militant est dirigé par d’anciens membres de Jabhat Al Nusra, qui était lié à Al-Qaïda.
Les médias d’État syriens n’ont pas immédiatement signalé l’une ou l’autre attaque.
De grandes parties d’Idlib et des zones proches des provinces voisines d’Alep, Hama et Lattaquié sont dominées par des groupes militants, dont Hayat Tahrir.
La province d’Idlib abrite environ trois millions de personnes. Environ la moitié d’entre eux sont déplacés.
Rami Abdulrahman, chef du war monitor, a déclaré à l’AFP que depuis fin 2022, les extrémistes « ont intensifié les opérations contre les forces du régime à Idlib… dans le cadre d’un rapprochement entre Ankara et Damas ».
Des fusillades et des affrontements entre les forces du régime et des groupes extrémistes ont fait plus de 60 morts depuis le début de l’année, pour la plupart des membres des forces soutenant le régime, a-t-il déclaré.
L’un des militants tués était un citoyen français.
Ankara a soutenu les efforts des rebelles pour renverser le régime du président syrien Bashar Al Assad au début de la guerre civile en 2011.
Mais en décembre de l’année dernière, les ministres de la Défense de la Turquie et de la Syrie ont tenu des pourparlers à Moscou – la première réunion de ce type depuis 2011.
La perspective que les pays réparent leurs liens a alarmé les dirigeants et les partisans de l’opposition syrienne qui vivent dans des parties du pays sous contrôle turc.
M. Al Assad a déclaré en janvier qu’un rapprochement négocié par Moscou avec la Turquie devrait viser à garantir « la fin de l’occupation » par Ankara en Syrie.
La Turquie possède des bases militaires dans le nord de la Syrie et soutient certains groupes qui luttent contre le régime et les forces syro-kurdes qu’Ankara considère comme des groupes terroristes.
Ankara n’a jamais publiquement soutenu Hayat Tahrir.
Hayat Tahrir, qui a été désignée comme organisation terroriste par l’ONU, a officiellement rompu ses liens avec Al-Qaïda en 2016 et a incorporé plusieurs petites factions rebelles syriennes.
Mis à jour : 02 février 2023, 06h41
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