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La Commission européenne organise une réunion des parties prenantes pour les informer d’une proposition visant à lutter contre le piratage en ligne d’événements en ligne comme les événements sportifs et les concerts de musique, selon les détails vus par EURACTIV.
La réunion est fixée au 28 février et ouvrira la voie à la préparation d’une recommandation pour lutter contre le piratage en ligne des contenus en direct, un grief de longue date des ayants droit des industries de la musique, de la culture et du sport.
Mercredi matin (1er février), la Commission a partagé un document contenant des informations générales sur l’audition avec quelques questions directrices. Le document, vu par EURACTIV, divise l’audience en trois sessions.
Selon un agenda interne de la Commission de cette semaine, également obtenu par EURACTIV, l’initiative sortira le 26 avril. Bien que les ayants droit aient demandé une « loi dure » en la matière, ils n’ont obtenu qu’une recommandation non contraignante.
Suppression rapide
Premièrement, la discussion portera sur la manière de garantir que les meilleurs intermédiaires en ligne suppriment rapidement les retransmissions non autorisées d’événements en direct, en particulier en ce qui concerne le mécanisme de notification et d’action de la loi sur les services numériques.
La DSA réglemente les responsabilités des intermédiaires en ligne qui, s’ils sont informés de la présence d’un contenu illégal, auraient la responsabilité de le retirer.
À cet égard, la Commission semble intéressée à connaître les pratiques actuelles, à savoir comment les titulaires de droits identifient les contenus piratés, comment ils informent les intermédiaires et comment ils réagissent à ces demandes, par exemple en termes de délai moyen.
Dans le même temps, la discussion abordera la manière dont le traitement rapide des avis pourrait être encouragé et les mesures à prendre pour éviter que des contenus légitimes ne soient supprimés par erreur.
Injonctions dynamiques
Certains pays de l’UE ont introduit dans le droit national la possibilité pour les titulaires de droits de demander une injonction de blocage dynamique, un instrument créé pour cibler le phénomène selon lequel une ou plusieurs versions miroir apparaissent avec une URL différente une fois que le site Web d’origine a été supprimé.
« Les titulaires de droitsLes participants pourraient donner leur avis sur la valeur ajoutée et l’efficacité de telles injonctions, ainsi que sur les conditions et garanties à prendre en compte lors de l’application de ce type de recours », indique le document.
En particulier, les questions portent sur l’efficacité et la proportionnalité de cet instrument juridique et sur les garanties à mettre en place pour l’empêcher d’affecter le contenu légitime.
Coopération des autorités
Dans le troisième volet de la discussion, les participants seront invités à s’exprimer sur le rôle des autorités administratives chargées de lutter contre la piraterie et leurs potentiels domaines de coopération.
En outre, étant donné que la Commission a l’intention de surveiller les effets des recommandations, elle recueille également des informations sur la meilleure façon de structurer ce mécanisme de suivi, notamment en termes d’indicateurs de performance clés et d’informations nécessaires à recueillir.
[Edited by Alice Taylor]
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