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Le parlement grec discutera vendredi d’un projet de loi clé visant à interdire aux organisations criminelles de se présenter aux prochaines élections nationales. L’objectif est d’empêcher un parti néonazi de se présenter, mais certaines lacunes juridiques peuvent mettre en danger la validité de la loi.
Il y a quelques années, le parti néonazi Aube dorée a provoqué une onde de choc dans la politique grecque après son entrée au parlement. À la suite de violences, d’activités criminelles et d’inconduites, un tribunal a qualifié le parti d’organisation criminelle et ses principaux dirigeants ont été emprisonnés.
Mais Elias Kasidiaris emprisonné, figure clé d’Aube dorée, a créé un nouveau parti d’extrême droite appelé « Grecs pour la patrie » et diffuse depuis sa cellule une propagande nationaliste.
L’élément inquiétant est que certains sondages suggèrent que son parti pourrait passer le seuil des 3% et finalement entrer au parlement après les prochaines élections prévues cet été.
Pour éviter un tel scénario, le gouvernement a décidé de présenter une législation interdisant aux personnes reconnues coupables d’appartenir à une organisation criminelle de participer aux élections.
Le projet de loi tente également d’aborder la possibilité que les néonazis grecs mettent en première ligne une autre personne qui n’est pas condamnée mais qui les représente clairement.
Dans ce cas, la Cour suprême décidera si le chef du parti a des liens cachés avec des organisations criminelles.
Les analystes suggèrent que la formulation de la loi doit être prudente pour éviter d’être rejetée par les tribunaux, et le pays finit par avoir le « cauchemar néo-nazi » à nouveau présent à la Maison grecque.
(Sarantis Michalopoulos | EURACTIV.com)
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