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Le réalisateur primé avait entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention, provoquant une vague d’inquiétude.
Le célèbre cinéaste iranien Jafar Panahi a été libéré sous caution de la prison d’Evine à Téhéran après avoir entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention.
Yusef Moulai, l’avocat de Panahi, a confirmé qu’il avait été libéré sous caution et qu’il était rentré chez lui. Il a déclaré que Panahi était en bonne santé après deux jours sans nourriture, a rapporté l’agence de presse Associated Press.
L’épouse de Panahi, Tahereh Saidi, a publié une image sur Instagram de Panahi en train d’être chassé de prison dans un véhicule.
Il n’y a pas eu de commentaire immédiat de la part de la justice sur la libération.
La nouvelle jeudi que Panahi, 62 ans, avait entamé une grève de la faim au cours de laquelle il refusait de manger et d’eau a suscité une vague d’inquiétude dans le monde entier à propos du réalisateur, qui a remporté des prix dans les trois meilleurs festivals de cinéma européens.
Considéré comme l’un des plus grands maîtres vivants du cinéma iranien, Panahi est connu pour ses films primés tels que The Circle, qui a remporté le Lion d’or au Festival du film de Venise en 2000. Il a également remporté le prix de la caméra d’or du Festival de Cannes pour son film White de 1995. Ballon et l’ours d’or à Berlin pour Taxi Téhéran en 2015.
« C’est extraordinaire, un soulagement, une joie totale », a déclaré vendredi à l’AFP la distributrice française de Panahi, la productrice Michele Halberstadt, à propos de la libération du réalisateur. « Nous exprimons notre gratitude à tous ceux qui se sont mobilisés hier. »
« Son prochain combat est de faire reconnaître officiellement l’annulation de sa peine », a déclaré Halberstadt. « Il est dehors, il est libre, et c’est déjà bien. »
Panahi a été emprisonné malgré une décision de la Cour suprême iranienne en octobre qui a annulé une peine de six ans en 2010 pour « propagande contre le système ».
« Je resterai dans cet état jusqu’à ce que mon corps sans vie soit peut-être libéré de prison », avait prévenu Panahi dans un communiqué annonçant sa grève de la faim, publié par sa femme.
Le réalisateur a été arrêté en juillet à la suite de la répression gouvernementale contre la dissidence. Il a été arrêté après s’être renseigné sur un autre réalisateur, Mohammad Rasoulof, emprisonné quelques jours plus tôt après avoir signé un appel contre les violences policières.
Heureux d’annoncer que le cinéaste #JafarPanahi a été libéré sous caution en #L’Iran deux jours après avoir commencé sa grève de la faim pour la liberté : https://t.co/oia4KydFiE.
De nombreux autres travailleurs de l’industrie cinématographique restent arbitrairement emprisonnés : https://t.co/EpLVCd05ZQ.#Mahsa_Amini #جعفر_پناهی https://t.co/A23HlTYvJy pic.twitter.com/XYJMSPqVzn
— IranHumanRights.org (@ICHRI) 3 février 2023
Rasoulof a été libéré de prison le 7 janvier après avoir obtenu un congé de deux semaines pour des raisons de santé et serait toujours libre.
Des personnalités du cinéma font partie des milliers de personnes arrêtées en Iran dans le cadre de la répression gouvernementale des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini le 16 septembre. La jeune femme de 22 ans est décédée en garde à vue après son arrestation pour avoir prétendument violé le code vestimentaire strict de l’Iran pour les femmes.
L’actrice Taraneh Alidoosti, qui avait publié des images d’elle-même sans le foulard islamique, faisait partie des personnes détenues bien qu’elle ait été libérée début janvier après avoir été détenue pendant près de trois semaines.
Au moins quatre personnes ont été pendues depuis le début des manifestations, selon la justice. L’Iran a accusé des ennemis étrangers de fomenter les troubles.
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