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Voices from the East, une série de concerts mettant en vedette des compositeurs russes et ukrainiens peu connus en Occident, a traversé les années de Kirill Karabits en tant que chef d’orchestre principal du Bournemouth Symphony Orchestra. Fier Ukrainien qu’il est, il a persisté avec ces programmes au cours de la dernière année, et le dernier comprenait trois autres reprises, aux côtés de ce qui est sans doute la plus grande et la plus difficile des symphonies de Chostakovitch.
L’un des compositeurs que Karabits a particulièrement défendu a été Feodor Akimenko – il a donné la première mondiale du concerto pour violoncelle ukrainien récemment déterré l’automne dernier – et Karabits a commencé ici avec le minuscule Nocturne d’Akimenko, dont le solo de violoncelle central aurait bien pu être destiné au même joueur comme le concerto. C’est un petit morceau, mais comme l’a dit Karabits, à quelques jours du premier anniversaire de l’invasion russe, il a acquis une signification supplémentaire et poignante.
Si le prélude orageux de la suite From the Middle Ages de Glazunov en 1902 ne semblerait pas déplacé dans une partition hollywoodienne des années 1930, alors la cantate St John of Damascus de Sergei Taneyev est une œuvre tout à fait sérieuse, composée en 1884 en mémoire du professeur de Taneyev Nikolai Rubinstein, et désigné comme son opus 1. C’est une mise en musique d’un texte d’Alexeï Tolstoï, avec une écriture chorale imprégnée des inflexions du chant orthodoxe russe ; il n’y a rien de remarquable dans la pièce, sauf peut-être son pied sûr, mais la performance du Bournemouth Symphony Chorus a assuré qu’elle a fait une impression.
Pourtant, c’est la performance torrentielle de la Quatrième Symphonie de Chostakovitch qui a suivi qui a défini la soirée, effaçant presque les souvenirs de ce qui l’avait précédée. C’était Karabits et son orchestre (considérablement agrandi pour l’occasion) à leur meilleur, un exemple parfait de ce qu’il a réalisé sur la côte sud. On n’a pas bronché devant la férocité du mouvement d’ouverture – le Chostakovitch qui s’est le plus rapproché de l’expressionnisme – ni devant sa forme en constante évolution, dans laquelle rien n’est conventionnel ; le finale qui s’ouvre sur une marche funèbre mahlérienne, puis tente sans cesse de se transformer en galop, avait juste la fragilité requise. Chaque département du BSO était remarquable, bien que les solos de basson, dans une œuvre dont la tragédie semble définie par cet instrument, méritent une mention spéciale. Je n’ai pas entendu les Karabits faire mieux à Poole.
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