Wissing défend le billet numérique à 49 euros

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Statut : 09/02/2023 14h16

Après une longue querelle, le billet à 49 euros doit être introduit en mai. Lorsque les plans ont été discutés pour la première fois au Bundestag, les points ouverts ont été sévèrement critiqués. Le ministre des Transports Wissing a précisé sous quelles formes le billet numérique devrait être disponible.

A peine trois mois avant le début prévu, un contentieux continue de couver sur des questions pratiques liées au ticket à 49 euros pour les transports en commun locaux. Le ministre fédéral des Transports, Volker Wissing, a une fois de plus défendu la forme électronique prévue de la nouvelle offre nationale au Bundestag. Un ticket numérique ne signifie pas que vous avez toujours besoin d’un téléphone portable – il pourrait également être disponible sous forme de carte à puce, a déclaré le politicien FDP lors de la première consultation parlementaire sur le financement prévu. « Nous n’avons pas besoin d’un livret d’épargne en Allemagne pour retirer de l’argent. Et nous n’avons pas besoin d’un billet papier pour voyager en bus ou en train. »

Débat sur le billet à 49 euros au Bundestag

Oliver Sallet, ARD Berlin, journal quotidien 17h00, 9 février 2023

L’opposition s’est plainte de nombreux problèmes non résolus. Wissing a annoncé le « Deutschlandticket », qui serait « un multi-talent ». Il renforce la mobilité respectueuse du climat, augmente l’attractivité des transports publics locaux et soulage les citoyens. L’entrée dans le transport intermodal avec la combinaison de différents moyens de transport, qui est contrôlé numériquement, sera également créée.

Le ministre a rejeté les objections selon lesquelles le billet n’était utile qu’en ville et rien dans les zones rurales. Les tarifs étant plus élevés en zone rurale, l’effet relief du billet y est également nettement plus élevé qu’en ville.

1,5 milliard d’euros supplémentaires

Wissing a présenté un projet de loi pour financer la future offre au Parlement. Selon celle-ci, le gouvernement fédéral veut donner 1,5 milliard d’euros supplémentaires de 2023 à 2025 afin de compenser la moitié de la perte de revenus des prestataires de transport. Les États fédéraux devraient payer l’autre moitié.

Les critiques sont venues de l’opposition. Michael Donth (CDU) a parlé d’une bonne idée en principe, mais d’une mauvaise mise en œuvre. « A l’école, il y aurait probablement une note de quatre moins. » Le financement est garanti jusqu’à la fin de l’année, mais après cela, on ne sait pas comment les éventuels coûts supplémentaires seront traités. Donth a également souligné que toutes les compagnies de bus n’ont pas de lecteurs de cartes à puce. La répartition des revenus entre les entreprises de transport et un éventuel crédit sur les tickets semestriels des étudiants ne sont pas non plus clairs.

Wolfgang Wiehle (AfD) a qualifié les plans de « bâclé à 49 euros ». Le billet profite à ceux qui disposent déjà de bons transports locaux. Cependant, il ne prévoit pas de nouvelles lignes ; au lieu de cela, l’argent pour l’expansion afflue vers l’offre la moins chère. De plus, l’activité est cannibalisée par les bus longue distance et les trains longue distance.

Bonne direction, mais pas de retournement de mobilité

Le député de gauche Bernd Riexinger a déclaré que le billet est un pas dans la bonne direction, mais est loin d’être un revirement de la mobilité. Si aucun argent n’est injecté, des hausses de prix pour le billet à 49 euros sont déjà programmées.

La politicienne du SPD, Dorothee Martin, a quant à elle défendu les plans, qui représentent « la plus grande révolution dans les transports locaux depuis la fondation de la République fédérale ». Le prix de 49 euros est attractif pour de nombreuses personnes et moins cher que la plupart des abonnements actuels qui ne s’appliquent qu’en région. Afin de faciliter l’accès au début, le billet devrait dans un premier temps également être proposé sous forme papier.

Opportunité de changement durable

La sénatrice berlinoise des Transports Bettina Jarasch (Verts) a parlé d’une opportunité de changement durable. Mais cela n’existe que si le billet bon marché est combiné à une « offensive de rénovation et d’extension du réseau ferroviaire allemand ». L’objectif doit être de déplacer le trafic de la route vers le rail et de permettre à de plus en plus de personnes de laisser leur voiture à la maison.

Le billet doit commencer au prix de lancement de 49 euros par mois le 1er mai et être lié au billet populaire de 9 euros à partir de l’été 2022. Un abonnement mensuel résiliable par voie numérique est prévu. D’autres délibérations en commission sur le projet suivront au Bundestag, et le Bundesrat devra ensuite l’approuver.

Débat au Bundestag sur le billet à 49 euros

Michael Weidemann, ARD Berlin, 9 février 2023 17h34

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