Les factions gouvernementales dépensent 70 millions pour les « raisons du cœur ».


Le monde de l’aventure des pompiers d’Augsbourg recevra 100 000 euros. La même somme est accordée pour les cloches de l’église de pèlerinage de Biberbach, le monument industriel de Raisting près de Weilheim ou le tourisme de randonnée à Hesselberg en Franconie centrale. La Karpatendeutsche Landsmannschaft peut espérer 80 000 euros, tout comme le métier de boucher pour « l’abattage virtuel » en apprentissage.

Les factions gouvernementales CSU et Free Voters recevront à nouveau des fonds pour leurs propres accents dans le budget 2023. Pour mettre en œuvre les « préoccupations du cœur » des députés et « arrondir » le budget, comme on dit. 247 articles individuels, dont beaucoup pour la culture, les affaires sociales et les zones rurales, à travers la Bavière. Entre les deux, il y a d’importants investissements tels que deux millions d’euros pour des ambulanciers paramédicaux supplémentaires. Mais parfois, cela devient petit : subventions pour les clubs, les festivals, les expositions, les initiatives. Cela représente 70 millions d’euros.

Ces « initiatives de groupe » sont traditionnellement controversées, surtout en cette année d’élections nationales. Toujours cette discussion, le chef du groupe parlementaire CSU Thomas Kreuzer porte plainte préventivement mercredi lors de la remise de la cagnotte. Le parlement de l’État est maître du budget, le gouvernement gouverne et pas l’opposition. Et « pas n’importe quoi » est financé, des projets à soutenir sont identifiés. Le chef du groupe parlementaire FW, Florian Streibl, loue cela comme une « proximité vécue avec les citoyens ».

Néanmoins, on vit avec une corne d’abondance qui manque à l’opposition. « Les bénéficiaires reçoivent l’argent », affirme Harald Güller (SPD), mais il en critique le principe : une « offensive du bonheur de campagne électorale » basée sur le principe de l’arrosoir. « Le budget de l’Etat n’est pas un magasin en libre-service », assure Claudia Koehler (Verts), elle parle d' »argent fictif » dans les circonscriptions. Les éléments importants devraient également figurer dans le budget ordinaire dès le départ. Gerd Mannes (AfD) affirme même que la CSU « n’a tiré aucune conclusion du favoritisme de l’affaire du masque ». Helmut Kaltenhauser (FDP) commente les « cadeaux électoraux »: « Des photos avec des chèques surdimensionnés suggèrent que l’argent provient personnellement des députés CSU et Free Voters. » En fait, un tel cas en 2022 a déclenché un débat houleux au sein du conseil des anciens du parlement de l’État. Les initiatives du groupe ont fourni 800 000 euros pour un projet de recherche médicale. Un chèque symbolique de la subvention du Trésor public portait alors la signature de Kreuzer et le logo du groupe parlementaire CSU.



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