[ad_1]
Statut : 11/02/2023 15h17
Le scandale de corruption au Parlement européen s’étend encore plus : les sociaux-démocrates Cozzolina et Tarabella ont été arrêtés vendredi. Un mandat d’arrêt vient d’être émis contre Tarabella. Il est notamment accusé de blanchiment d’argent.
Au cours de l’enquête sur le scandale de corruption au Parlement européen, la justice a émis un mandat d’arrêt contre un autre député. Le social-démocrate belge Marc Tarabella est touché, comme l’a annoncé un porte-parole du parquet de Bruxelles. Il est accusé de corruption, de blanchiment d’argent et d’implication dans une organisation criminelle.
Tarabella fait l’objet d’une enquête depuis longtemps. L’homme de 59 ans est soupçonné d’avoir reçu des allocations de l’Etat du Golfe du Qatar. Il a été arrêté vendredi et est actuellement en garde à vue.
Selon la justice, plusieurs bureaux de la mairie de la commune belge d’Anthisnes ont été perquisitionnés parallèlement à l’interpellation. Tarabella y est maire. Une autre perquisition avait donc touché un coffre-fort de banque à Liège, qui appartiendrait au député.
Des allégations également contre Cozzolino
Outre Tarabella, le député italien Andrea Cozzolino a également été arrêté vendredi dans le cadre de l’enquête.
Les deux eurodéputés ont récemment été exclus du groupe des sociaux-démocrates. Début février, ils ont également été déchu de leur immunité parlementaire. Ils sont accusés d’accepter des pots-de-vin de pays tiers. Tous deux ont clamé leur innocence.
Selon un rapport parlementaire, Cozzolino « est soupçonné d’avoir participé à un accord avec d’autres individus pour travailler ensemble pour protéger les intérêts des États étrangers au Parlement européen ». Cela devrait se faire « notamment en empêchant l’adoption de résolutions parlementaires » qui « pourraient nuire aux intérêts de ces Etats, en échange de sommes d’argent ».
À Tarabella, selon le rapport, des déclarations contre lui indiquaient que de tels paiements lui avaient été versés à plusieurs reprises. La somme totale s’élève à 120 000 à 140 000 euros.
Plusieurs suspects en garde à vue
Le scandale a éclaté début décembre après une série de perquisitions à Bruxelles et en Italie. Les enquêteurs ont confisqué plusieurs centaines de milliers d’euros. Quatre suspects sont déjà accusés de corruption, de blanchiment d’argent et d’appartenance à une organisation criminelle.
Il s’agit de l’eurodéputée grecque Eva Kaili, qui était vice-présidente du Parlement européen avant que les allégations ne soient connues, de son partenaire et assistant parlementaire Francesco Giorgi, de l’ancien eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri et du chef d’une association caritative, Niccolo Figa-Talamanca.
Panzeri a maintenant conclu un accord avec le parquet et veut se déballer en tant qu’informateur. Il est actuellement en garde à vue, tout comme Giorgi et sa compagne et Kaili.
Scandale au Qatar : un autre eurodéputé arrêté
Stephan Ueberbach, SWR Bruxelles, le 11 février 2023 06h51
[ad_2]
Source link -15