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UNAu centre de ce roman, le premier de l’auteur autrichien à succès à être traduit en anglais, se trouve une famille et au centre de la famille se trouve une jeune femme, Maria. La famille vit dans une vallée à l’extrémité ouest de l’Autriche – nous sommes en 1914 – et est connue par les villageois voisins comme « mourir Bagages» (les indésirables, les racailles) parce qu’ils sont pauvres et parce que « les gosses sont à moitié sauvages ». Et Maria est une femme dont la beauté exquise provoque à la fois la luxure et le ressentiment.
Ainsi, lorsque le mari de Maria, Josef, est enrôlé pour servir dans la première guerre mondiale, le facteur est un peu trop content de livrer les papiers d’appel de Josef et s’imagine « le genre d’homme qui pourrait montrer beaucoup de tendre affection s’il y est venu ».
Ce n’est pas une société éclairée. Josef, ne faisant pas confiance à sa femme, demande au maire du village de « faire attention à Maria » pendant qu’il est au front ; la décision était peut-être imprudente, étant donné que le maire s’interroge : « Se peut-il qu’une si belle femme soit destinée à un seul homme ?
Le décor est planté pour une histoire – tantôt horrible, tantôt drôle – aussi tumultueuse et chaotique que la famille qu’elle met en scène. Le livre tourne autour d’événements dramatiques – une grossesse mystérieuse (« Est-ce que le morveux est à moi? »), Une overdose de schnaps, la honte publique, trop de morts pour les nommer – encore et encore. « Mettre de l’ordre dans la mémoire, nous dit-on, ne serait-ce pas mentir ? Mais en plus des détournements de surface, c’est un roman sur ce qui est caché et ce qui se passe quand il est révélé. « Ces pensées qui se cachent au fond de l’esprit… Elles se lancent dans le récit principal et changent tout. »
Ce qui distingue Dernière maison avant la montagne d’une centaine d’autres histoires de famille fait son charme : racontée par la petite-fille de Maria, elle se confie intimement au lecteur. Et quand on apprend que l’histoire est basée sur la propre famille d’Helfer, le dernier paragraphe émouvant frappe le lecteur comme un couteau en plein cœur.
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