Debout à la critique de Sky’s Edge – Richard Hawley tire sur la corde sensible dans son opus Sheffield | Organiser

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Cette « lettre d’amour à Sheffield » musicale part de l’idée que les murs d’un immeuble conservent les empreintes de ses habitants, passés et présents.

Le bâtiment ici est le lotissement Park Hill de la ville, son intérieur et son extérieur ingénieusement créés sur scène, et ses habitants zigzaguent les uns devant les autres sur 60 années. Dramatisés au rythme de la musique de Richard Hawley, nous voyons comment les girations politiques de la nation laissent leurs marques sur la vie de trois familles et de la ville, de 1960 au thatchérisme, au Brexit et au-delà. Le domaine se dirige inexorablement vers la gentrification jusqu’à ce qu’il devienne le bâtiment trophée classé Grade II * d’aujourd’hui.

Atteint le cœur et le serre … Samuel Jordan (Jimmy) et Faith Omole (Joy).
Atteint le cœur et le serre … Samuel Jordan (Jimmy) et Faith Omole (Joy). Photographie : Tristram Kenton/The Guardian

Réalisé par Robert Hastie, il semble d’abord qu’il savoure un peu trop sa théâtralité alors que les trois ensembles de personnages tourbillonnent ensemble autour du plateau, dans leurs propres mondes parallèles. Il y a d’abord peu d’histoire entre les chansons et le livre de Chris Bush est livré avec des personnages de base. Une famille de travailleurs de l’acier un peu trop générique abattue par la rupture des syndicats par Thatcher, des réfugiés libériens déplorant la nourriture non assaisonnée de la Grande-Bretagne et un chic sudiste Poppy (Alex Young) qui emménage après que le domaine a été vidé de ses habitants de la classe ouvrière pour parler ostensiblement d’Ottolenghi et d’Ocado.

Mais il s’épanouit en une glorieuse lettre d’amour, révélant un grand cœur en plein essor et un son étonnant. La musique et les paroles de Hawley sont au centre de la production, les personnages faisant souvent leurs premières entrées à travers la chanson et sortant occasionnellement d’une scène pour interpréter un numéro, microphone à la main, comme lors d’un concert.

Le casting est uniformément fort et leur chant exceptionnel. La voix de Faith Omole a le timbre profond et riche d’Amy Winehouse tandis que les chansons de Maimuna Memon explosent d’émotion. Les numéros d’ensemble font frissonner. Les pieds tapent, les épines picotent. Nous nous retrouvons à vaciller sur nos sièges. Avec son beau mouvement, le spectacle devient irrésistiblement gagnant, ineffablement exubérant.

Initialement mis en scène à Sheffield, il convient parfaitement à la scène Olivier. Un groupe (sensationnel) est assis sur une plate-forme mezzanine qui, dans le magnifique décor de Ben Stones, est l’extérieur du domaine, avec l’espace intérieur en dessous. Les mots graffitis « Je t’aime, veux-tu m’épouser », un point de repère de la ville, pendent au-dessus, comme l’une des enseignes au néon romantiques de Tracey Emin.

Il y a une sentimentalité sans vergogne dans les intrigues qui se croisent. Les personnages restent à peine dessinés mais nous commençons à nous soucier de ce qui leur arrive jusqu’à ce que nous soyons ravis, en larmes, à bout de souffle. La romance de Joy (Omole) et Jimmy (Samuel Jordan) atteint le cœur et le serre. La relation brisée de Poppy avec Nikki (Memon) apporte un drame fort, et il y a d’excellentes rangées souriantes avec Poppy et sa mère au nez de caramel.

Il a un esprit optimiste jusqu’au bout mais ne se transforme pas complètement en la fin heureuse que nous attendons, tandis que la sentimentalité est levée par le livre plein d’esprit de Bush. Comme le dit un personnage gêné en faisant un grand geste romantique, c’est « Richard Curtis conneries ». C’est possible, mais c’est tout de même extrêmement émouvant. Juste un conseil pour les volontaires : prenez des mouchoirs.

Standing at the Sky’s Edge est au Théâtre National jusqu’au 25 mars.

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