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Pendant de nombreuses semaines, une couleur en particulier a dominé : le gris typique de l’hiver, remplacé au moins occasionnellement par le blanc brillant de la couverture neigeuse. Certes, cela a aussi ses charmes, mais à un moment donné, toute monotonie n’est que cela : monotone. Pourtant, le monochromisme hivernal de la nature est en plein bouleversement : dès que le brouillard matinal se lève, que les fleurs de givre sur les vitres ont fondu et que le soleil gagne en force, elles sont déjà bien visibles, les premières couleurs du printemps. Aussi sevrée que soit devenue la perception, chaque vert, chaque rouge et chaque bleu attirent l’œil : les sens sont affamés et absorbent chaque changement d’autant plus fortement. Il n’est même pas nécessaire que ce soit des fleurs luxuriantes, ce serait presque trop une bonne chose. Mais quelques rondins abattus, comme ici à Nantesbuch, peuvent apparaître comme s’ils voulaient rivaliser avec le soleil pour briller, tant ils sont brillants et resplendissants sur la prairie. Puisqu’elles n’ont pas encore vieilli de gris, les températures plus douces ne sont pas seulement quelque chose à regarder. Car les troncs dégagent aussi une odeur de bois coupé lorsqu’on passe devant, grâce aux premiers rayons du soleil. Alors il ne faut pas grand-chose, il suffit d’être attentif, et la promenade devient un petit régal pour les sens de nos jours.
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