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Certaines grèves se poursuivent dans les raffineries françaises malgré l’espoir qu’un accord sur les salaires réduirait les récentes pénuries à la pompe.
Le syndicat CGT a rejeté vendredi une offre d’augmentation de salaire pour les employés du géant français de l’énergie Total Energies au milieu de trois semaines de grève qui ont provoqué des pénuries de carburant dans tout le pays.
La CGT affirme qu’elle s’attend à une augmentation de 10%, compte tenu de la flambée de l’inflation et des bénéfices exceptionnels des sociétés énergétiques.
« Après une heure de suspension de la réunion, la direction est simplement revenue avec une proposition d’augmentation de vingt euros par mois », a déclaré Thierry Defresne, responsable CGT du comité d’entreprise européen de TotalEnergies.
« Nous pensions que c’était une provocation et nous avons donc claqué la porte et quitté la table des négociations ».
Deux autres grands syndicats, la CFDT et la CFE-CGC, ont accepté la proposition qui promettait une augmentation de salaire de 7 % et une prime financière.
« Ça ne peut pas continuer comme ça », a déclaré Dominique Convert, coordinatrice syndicale CFE-CGC chez TotalEnergies. « Nous voyons ce qui se passe dans le pays et nous ne pouvons pas y rester insensibles. »
L’action syndicale dans les raffineries de Total Energies et Esso-ExxonMobil a laissé plus d’une station-service sur trois en France en difficulté pour le carburant, avec de longues files d’attente d’automobilistes se formant ces derniers jours.
La grève a été levée dans deux raffineries Esso-ExxonMobil jeudi et vendredi, après l’intervention de la Première ministre française Elisabeth Borne pour assurer la reprise de l’approvisionnement en essence des stations-service par les employés en grève.
Des chiffres récents suggèrent qu’un peu plus d’un tiers du public soutient l’action de grève – alors que les consommateurs ressentent la morsure de l’incertitude de la pompe à carburant.
Environ 30% des stations-service du pays ont encore du mal à fonctionner – et quatre raffineries sur sept restent à l’arrêt.
Deux raffineries Esso-ExxonMobil ont déclaré vendredi qu’il faudrait « deux à trois semaines » pour revenir à « une situation d’exploitation normale ».
Les grèves dans leurs raffineries ont commencé le 20 septembre, entraînant l’arrêt complet de la production jusqu’à leur levée aujourd’hui. Les volumes de ventes d’Esso en septembre ont chuté de 25 % par rapport à août.
Le personnel des chemins de fer et les fonctionnaires représentés par le syndicat CGT, le plus important du secteur public, ont voté jeudi l’arrêt du travail la semaine prochaine, plusieurs groupes syndicaux réclamant une journée nationale des débrayages.
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