Le Parlement israélien donne son approbation initiale au projet de loi sur la réforme judiciaire

[ad_1]

Publié le: Modifié:

Jérusalem (AFP) – Le parlement israélien a soutenu un élément clé d’une refonte judiciaire controversée en première lecture mardi malgré les protestations à travers le pays contre un projet de loi que les critiques considèrent comme une menace pour la démocratie.

Les législateurs ont voté par 63 voix contre 47 pour donner plus de poids au gouvernement dans le comité qui sélectionne les juges et pour refuser aux tribunaux le droit de statuer sur la législation qu’ils jugent en conflit avec les soi-disant lois fondamentales, la quasi-constitution d’Israël.

Des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté dans les rues de Jérusalem lundi contre le vote anticipé. À l’intérieur du parlement, les députés de l’opposition ont interrompu le débat avec des cris de « honte » et ont été temporairement démis de leurs fonctions.

Le projet de loi va maintenant revenir au comité des lois pour un débat plus approfondi, avant ses deuxième et troisième lectures en plénière avant de devenir loi.

« Désormais, le tribunal appartiendra à tout le monde », a déclaré le ministre de la Justice Yariv Levin après l’adoption du projet de loi en première lecture, appelant les membres de l’opposition à « venir parler ».

« Nous pouvons parvenir à des ententes », a déclaré Levin.

Le chef de l’opposition, Yair Lapid, a accusé la coalition de pousser Israël vers la guerre civile, affirmant que si « vous vous souciez d’Israël et de son peuple », alors « vous arrêterez la législation aujourd’hui ».

Le président Isaac Herzog a essayé de réunir les parties pour des pourparlers sur la réforme sans succès.

La réforme judiciaire radicale est la pierre angulaire de l’administration du Premier ministre Benjamin Netanyahu, une alliance avec des partis ultra-orthodoxes et d’extrême droite qui a pris ses fonctions fin décembre.

Un autre élément donnerait au parlement le pouvoir d’annuler les décisions de la Cour suprême avec une majorité simple de 61 voix sur les 120 membres du parlement.

Le premier ministre présente la refonte comme la clé du rétablissement de l’équilibre entre les branches du gouvernement, arguant que les juges ont actuellement trop de pouvoir sur les élus.

Les critiques accusent le gouvernement d’une prise de pouvoir et les manifestations hebdomadaires contre la législation depuis début janvier ont été rejointes par des dizaines de milliers de personnes.

[ad_2]

Source link -33