La majorité des gestionnaires d’actifs mondiaux n’investissent toujours pas de manière responsable, selon ShareAction

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© Reuters

LONDRES (Reuters) – Les gestionnaires d’actifs mondiaux contrôlant des billions de dollars n’investissent pas de manière à protéger le climat, la biodiversité et les personnes, malgré les efforts du secteur pour promouvoir ses références en matière de finance durable, a déclaré dimanche le groupe de responsabilité d’entreprise ShareAction.

Les stratégies d’investissement qui tiennent compte des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), ou qui investissent dans des entreprises qui cherchent à avoir un impact positif sur le climat, les personnes et le monde naturel, ont permis de lever des billions de dollars dans le monde.

Pourtant, les deux tiers des 77 gestionnaires d’actifs interrogés, qui contrôlent 60 000 milliards de dollars d’actifs, présentaient « de sérieuses lacunes dans leurs politiques et pratiques d’investissement responsable », a constaté le groupe sur la base d’une analyse de leurs politiques.

Il s’agit notamment de l’incapacité à évaluer et à prévenir les impacts négatifs sur la nature ou à inclure les émissions de portée 3, celles liées à la chaîne de valeur d’une entreprise, dans les objectifs climatiques.

« En tant que gestionnaires de dizaines de billions de dollars … leurs décisions ont un impact considérable dans le monde entier. … (mais) il reste un manque d’ambition pour conduire des améliorations dans le monde réel », a déclaré Claudia Gray, responsable des finances recherche sectorielle chez ShareAction.

ShareAction a évalué les gestionnaires sur plusieurs centaines d’indicateurs, y compris leurs avoirs en investissements dans les combustibles fossiles ; s’ils ont fixé des objectifs de réduction des émissions à court terme et comment ils intègrent les politiques de biodiversité dans la prise de décision.

Parmi les plus grands améliorateurs figure JP Morgan Asset Management, qui a gagné près de 60 places pour se hisser au 13e rang après avoir adopté des politiques sociales et de biodiversité, ainsi que s’être engagé sur des sujets tels que la gestion du capital humain, a indiqué le groupe.

ShareAction a également constaté que la part des managers dont les performances sont nettement inférieures à celles de leurs pairs est passée de 51 % en 2020 à 35 % en 2023.

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