Revue Comment s’évader d’un centre de détention – mise en scène audacieuse d’histoires de migrants | Organiser

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Jsa production surprend non seulement par ses histoires de femmes retenues captives dans le système de détention britannique, mais aussi par sa livraison surprenante. Produit par le théâtre BÉZNĂ et la compagnie théâtrale féministe rom Giuvlipen, le drame n’est pas présenté comme un réalisme social granuleux, mais avec un expérimentalisme effréné.

Il y a des caméras portables, des voix off, un écran arrière avec des images projetées et des scènes entrecoupées de chansons. Plusieurs langues sont utilisées pour exprimer les confusions et l’impuissance des femmes détenues à l’intérieur d’un centre de détention ; on leur envoie des lettres officielles qu’ils ne savent pas lire et on leur donne des notaires avec lesquels ils ne peuvent pas communiquer.

Lizzie Clarke, en haut, et Mihaela Drăgan dans Comment sortir d'un centre de détention.
Des vies invisibles… Lizzie Clarke, top, et Mihaela Drăgan dans Comment sortir d’un centre de détention. Photographie : Tristram Kenton/The Guardian

Écrites par Sînziana Cojocărescu et réalisées par Nico Vaccari, ces histoires ont été tirées de l’expérience réelle de femmes vivant des vies peu rapportées, souvent invisibles. Ils capturent tout, des indignités quotidiennes de la détention et de la froide indifférence des autorités aux traumatismes de guerre, à l’automutilation et au suicide.

Faiza (Alaa Taha), du Soudan, est dans un état d’incrédulité après avoir fait une fausse couche avec son bébé. Maria (Zita Moldovan), de Roumanie, a été séparée de force de ses enfants, actuellement pris en charge, et ne peut pas trouver un avocat pour se battre pour leur retour. Ces femmes, c’est clair, ont perdu tout ce qu’elles aiment. On ne nous donne pas leurs histoires mais nous ressentons les courants sous-jacents de son traumatisme.

Leurs scènes sont entrelacées avec celles de ceux qui les détiennent : Elena (Mihaela Drăgan), une gardienne d’origine roumaine essayant de rester à l’écart du sort des femmes tandis que Kelly (Lizzie Clarke) ne peut qu’être émue. Les acteurs changent de vêtements et enfilent des perruques pour jouer plusieurs rôles et sont uniformément convaincants.

Les scènes mettent en scène des moments brefs mais effrayants de leur vie, avec des bribes de dialogues répétés. Cela semble non séquentiel et aléatoire au début mais se met en place lentement et s’accompagne de la terreur synthétisée dans la conception sonore de Daniel Balfour.

Mais certains des éléments performatifs semblent un peu mystérieux ou exagérés. La caméra portative à l’avant apporte de l’intensité mais est également distrayante et il y a une image récurrente d’un homme avec une blessure à la tête sanglante qui est sous-expliquée. Parfois, la multitude de multimédia détourne l’attention plutôt que de s’appuyer sur la force du drame.

Mais même lorsque la théâtralité est exagérée, l’effet global est puissant. À la fin, cela ressemble à un appel aux armes, à une œuvre d’activisme et d’art. Nous ne pouvons qu’être consternés par ce que nous voyons.

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