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commenté par
Victoria Grosman
Pour de nombreux Tchèques, ce jeudi aura des allures de salut : Petr Pavel prendra ses fonctions de président de la République. L’ancien général d’armée devrait mettre un terme à une période de 20 ans au cours de laquelle au moins la moitié de la population ressentait avant tout une chose à la pensée du chef de l’Etat : la honte. Le précédent titulaire, Miloš Zeman, entretenait des contacts étroits avec Pékin et le Kremlin, agitait et réprimandait les opposants politiques, la presse et les végétariens. Et son prédécesseur, Václav Klaus, est connu comme un sceptique de l’UE et un négationniste du changement climatique, que le Parlement voulait accuser de haute trahison à la fin de son mandat parce qu’il aurait outrepassé ses pouvoirs en accordant l’amnistie à des milliers de prisonniers. Même si la cour constitutionnelle a rejeté une procédure : ces deux présidents n’ont jamais été impartiaux, rassembleurs, réconciliateurs, et n’ont pas voulu l’être non plus.
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