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Les opposants au projet du président français Emmanuel Macron de relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans ont organisé samedi une nouvelle série de manifestations visant à forcer le gouvernement à reculer.
Les rassemblements à l’échelle nationale étaient la deuxième série de manifestations en seulement quatre jours et la septième depuis janvier, et ont été renforcés par des grèves en cours dans des secteurs clés, tels que l’énergie, les transports et les travailleurs des ordures.
Alors que la détermination est restée élevée, les foules étaient beaucoup plus petites que lors des manifestations précédentes. Le ministère français de l’Intérieur a déclaré que 368 000 personnes avaient assisté aux rassemblements à travers la France ; tandis que le syndicat CGT a déclaré que plus d’un million ont manifesté.
La police a affronté des fauteurs de troubles dans plusieurs villes, notamment à Paris, chargeant, taclant et aspergeant de gaz poivré des intrus vêtus de noir qui mettaient le feu à des tas d’ordures le long du parcours de la marche.
« Plus de colère » alors que Macron snobe les dirigeants syndicaux
Les marches de protestation ont coïncidé avec le débat sur le projet de loi gouvernemental sur la réforme des retraites au Sénat, où le temps était compté pour respecter la date limite du vote dimanche à minuit avant que la législation ne passe à l’étape suivante d’un processus complexe.
Le refus du président Macron d’accepter la demande de réunion des dirigeants syndicaux a alimenté la détermination des manifestants, a déclaré le dirigeant syndical CGT avant la marche de samedi à Paris.
« Il y a plus de colère », a insisté Philippe Martinez, ajoutant que refuser de rencontrer les dirigeants syndicaux organisant les manifestations était une insulte, revenant à « faire un doigt d’honneur ».
Vendredi, le gouvernement a demandé une procédure spéciale pour accélérer le processus en programmant un vote unique sur l’ensemble du projet de loi, plutôt que des votes séparés sur chaque article et des centaines d’amendements.
Si le projet de loi est approuvé par le Sénat contrôlé par les conservateurs, comme prévu, il se poursuivra la semaine prochaine sur son chemin à travers le processus législatif français. Le gouvernement n’a pas exclu d’invoquer un pouvoir constitutionnel spécial pour forcer le projet de loi à passer au Parlement sans vote.
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