[ad_1]
© Reuters. PHOTO DE FICHIER: Des gens marchent le long de la rive de la Tamise à Londres, en Grande-Bretagne, le 2 octobre 2022. REUTERS / Henry Nicholls
Par William Schomberg
LONDRES (Reuters) – Selon une enquête publiée lundi, plus de grandes entreprises britanniques considèrent que les emprunts sont plus chers qu’à n’importe quel moment de la dernière décennie, en partie à cause des turbulences sur les marchés financiers causées par le « mini-budget » du gouvernement.
L’enquête trimestrielle Deloitte UK CFO Survey a révélé que 56 % des directeurs financiers des plus grandes entreprises pensaient que le crédit était coûteux, le plus depuis 2010. Quelque 39 % ont déclaré qu’il n’était pas facile d’obtenir de nouveaux crédits.
« Une période de 12 ans de conditions de crédit faciles tire à sa fin », a déclaré Ian Stewart, économiste en chef chez Deloitte. « Ce n’est pas depuis la crise du crédit que les directeurs financiers ont évalué la dette – qu’il s’agisse d’emprunts bancaires ou d’obligations d’entreprises – comme étant une source de financement moins attrayante pour leurs entreprises qu’aujourd’hui. »
Les directeurs financiers qui ont répondu après le mini-budget du 23 septembre étaient plus susceptibles de signaler des coûts de crédit élevés que ceux qui ont répondu avant, a déclaré Deloitte.
Les coûts d’emprunt britanniques sur les marchés financiers ont bondi fin septembre après que le ministre des Finances de l’époque, Kwasi Kwarteng, a annoncé 45 milliards de livres (50 milliards de dollars) de réductions d’impôts non financées.
Kwarteng a été limogé vendredi par le Premier ministre Liz Truss, qui a également annoncé un revirement des taux d’imposition des sociétés du pays. Elle avait voulu les geler mais ils vont désormais se lever en avril, comme prévu par le précédent gouvernement de Boris Johnson.
L’enquête Deloitte a révélé que les directeurs financiers voyaient en moyenne 78% de chances que la Grande-Bretagne tombe en récession au cours des 12 prochains mois et s’étaient orientés vers des stratégies défensives qui donnaient la priorité à la réduction des coûts et au contrôle de la trésorerie.
L’enquête auprès de 87 directeurs financiers, dont 23 d’entreprises et 30 d’entreprises, s’est déroulée entre le 20 septembre et le 3 octobre.
(1 $ = 0,8917 livre)
[ad_2]
Source link -4