La Serbie reste ferme sur l’Association des municipalités serbes après le premier jour avec Lacjak

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La formation de l’Association des municipalités serbes au Kosovo est une condition préalable à la normalisation des relations entre Belgrade et Pristina, a déclaré Vučić après sa première journée de rencontres avec le représentant spécial de l’UE pour le dialogue Belgrade-Pristina, Miroslav Lajčak, à Belgrade lundi.

Lajčak, qui avait déjà rencontré le Premier ministre kosovar Albin Kurti la semaine dernière, a rencontré Vučić lors de son voyage de deux jours à Belgrade pour préparer la prochaine réunion de haut niveau à Ohrid le 18 mars.

Lundi à Belgrade, Vučić et Lajčak ont ​​discuté de la proposition de l’UE, de la formation de l’Association et d’autres mesures nécessaires pour normaliser les relations entre la Serbie et le Kosovo.

La Serbie vise à parvenir à un compromis et à des solutions durables nécessaires à une vie normale et à un avenir meilleur pour tous les citoyens, avec des limites clairement énoncées, a souligné Vučić.

Le président a ajouté que l’association est une condition préalable à la normalisation des relations et à la sécurité et à la protection des droits ethniques serbes au Kosovo.

L’association verrait la création d’une structure monoethnique dotée de pouvoirs exécutifs, fonctionnant indépendamment du gouvernement du Kosovo. Signée lors de la dialgoue de l’UE en 2013, la Cour constitutionnelle du Kosovo a statué en 2015 qu’elle était incompatible avec la constitution.

Le Premier ministre kosovar Albin Kurti a depuis refusé de mettre en place l’association, mais a fixé les conditions dans lesquelles elle pourrait être formée, notamment la reconnaissance par Belgrade de l’indépendance de Pristina, celle-ci n’ayant pas de pouvoirs exécutifs et n’étant pas monoethnique.

Le président Vjosa Osmani a également déclaré qu’une association pouvait être formée mais qu’elle devait être similaire dans sa structure et son pouvoir à une ONG.

La minorité serbe du Kosovo jouit de droits considérables en vertu de la constitution, notamment le fait que le serbe est une langue officielle, des sièges garantis au parlement quels que soient les résultats des élections, une représentation au niveau municipal, le droit de nommer les principaux responsables de la police dans les zones à majorité serbe, la langue serbe enseignée et étudié dans des écoles à majorité serbe au lieu d’albanais, et au moins un ministre de la minorité serbe au gouvernement.

Vučić a répondu aux questions des journalistes sur les visites de Lajčak à Pristina et à Belgrade, la proposition de l’UE pour résoudre la question du Kosovo, l’accord de Bruxelles, le SMA et ses attentes de la réunion d’Ohrid.

« Je parlerai à Lajčak aujourd’hui et demain et mercredi et jeudi, avant la rencontre d’Ohrid. Ensuite, je dirai comment je vois tout et ce que nous devrions faire dans la période à venir », a ajouté Vučić.

(EURACTIV.rs | Milena Antonijevic, Alice Taylor | EURACTIV.com)



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