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© Reuters.
De Geoffrey Smith
Investir.com — Crédit Suisse (SIX:) L’action a bondi de plus de 30% à l’ouverture de Zurich jeudi, après que le prêteur en difficulté a obtenu une ligne de soutien de 50 milliards de francs de la Banque nationale suisse.
À 04h15 ET (08h15 GMT), les actions du Credit Suisse à Zurich avaient augmenté de 33% à 2,25 CHF (1 CHF = 1,0811 $).
Cette décision annule la chute record de l’action de mercredi, lorsque la Banque nationale saoudienne (TADAWUL :), son principal actionnaire, a déclaré qu’elle n’injecterait plus de capital.
Le président de la Banque nationale saoudienne, Ammar Al Khudairy, est revenu sur ses commentaires plus tard, déclarant à CNBC que « tout va bien. Je ne pense pas qu’ils auront besoin de plus de capital ».
Dans une déclaration du jour au lendemain, la BNS et le régulateur FINMA ont affirmé que le Credit Suisse respectait toutes les normes requises en matière de capital et de liquidité qui s’appliquent aux banques d’importance systémique.
Ils ont déclaré qu’il n’y avait par conséquent aucun risque de contagion au Credit Suisse de la volatilité du système bancaire américain, où trois petits prêteurs se sont effondrés en l’espace d’une semaine.
En plus de la facilité de prêt couverte de CHF 50 milliards, le Credit Suisse a également annoncé qu’il rachèterait jusqu’à 2,5 milliards de dollars et 500 millions d’euros (1 € = 1,0622 $) d’obligations émises par ses différentes sociétés opérationnelles. Ceux-ci ont été vendus de manière agressive ces derniers jours et se négocient à un escompte important par rapport à leur valeur nominale. Les racheter aux taux actuels en difficulté, puis retirer les obligations générera un profit immédiat pour la banque, améliorant ainsi la position du capital de la banque.
Le Credit Suisse a déclaré plus tôt ce mois-ci qu’il s’attend à perdre de l’argent à la fois dans sa banque d’investissement et dans sa principale division de gestion de patrimoine au premier trimestre de cette année, alors qu’il accélère une restructuration en profondeur. Il a perdu quelque 9 milliards de dollars au cours des deux dernières années, anéantissant tous les bénéfices réalisés au cours de la décennie précédente.
La banque suisse a longtemps été désignée par les régulateurs mondiaux comme l’une des banques d’importance systémique au monde, une soi-disant G-SIB. Cela signifie qu’elle doit détenir plus de capital et plus d’actifs liquides que des institutions telles que Silicon Valley Bank, Signature Bank ou Silvergate Capital, qui ont toutes fait faillite la semaine dernière.
À la fin du quatrième trimestre, son ratio de fonds propres de base de catégorie 1 – la mesure de référence de la solidité financière – s’élevait à 14,4 %, tandis que son ratio de couverture des liquidités s’élevait à 144 %. Le LCR est conçu pour s’assurer que les banques peuvent endurer au moins un mois de sorties anormalement élevées. La facilité de prêt couverte convenue avec la BNS du jour au lendemain fera grimper son LCR à environ 200 %, selon certaines estimations.
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