Journal de campagne : Perce-neige en abondance, mais l’hiver sec a fait des ravages | Fleurs sauvages

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Je soleil fortifiant projette des ombres d’arbres sur des bandes de perce-neige dans cet ancien jardin maraîcher. Une succession d’anciens types de narcisses émerge chaque année dans leurs rangées et parcelles d’origine mais, il y a 45 ans, il n’y avait pas de perce-neige ici à part quelques délicates fleurs tardives dans une haie.

Depuis lors, mon travail de jardinage préféré au début du printemps consiste à fendre les perce-neige et à les étaler, « dans le vert » (avant que les feuilles ne meurent), au fur et à mesure que les fleurs fanent. Des amis et des parents ont fait don de plantes excédentaires provenant d’anciens vergers et de jardins envahis par la végétation. Il existe donc des variétés précoces simples, grandes et plus courtes, et plusieurs variétés doubles, qui étaient toutes cueillies, regroupées avec des feuilles de lierre et envoyées sur les marchés urbains.

Sur cette terre non perturbée et exposée au sud, les fleurs sont bien protégées – par la couverture du sol de lierre, de fougères et de branches mortes moussues; du noisetier régénérant, maintenant tendu de chatons fanés ; le grand frêne souffrant de dépérissement ; houx rabougris qui survivent au broutage en passant par les cerfs; et le chêne, planté par les geais. Le mercure des chiens et l’arum sauvage descendent la pente, et les perce-neige – comme la primevère et la jacinthe des bois – semblent à l’abri de la destruction par les lapins qui grignotent.

Le vent froid et le gel ont ralenti la progression inexorable du printemps, mais la grive chante à l’aube de son haut perchoir, les merles se battent pour les vers dans les taupinières fraîches et une crête d’or cherche des insectes autour de l’hamamélis parfumé. Chiffchaff, entendu pour la première fois à la mi‑février, s’est tu.

En dehors de cette enclave isolée, les haies régulièrement battues offrent peu d’abris ; végétation desséchée et fleurs de primevère éparses fusionnent avec le la croissance ligneuse coupée et la terre rejetée par les lapins fouisseurs. Les pâturages durs laissés aux chevaux sont particulièrement ternes, contrastant avec les verts pâles des champs fermés en attente de bétail, qui sont encore dans leurs quartiers d’hiver.

Les sources et les ruisseaux sont bas après des semaines de temps sec, et dans les bois ombragés, les coussins de mousse séchée n’ont pas l’éclat verdoyant associé à la douceur humide plus habituelle. Lorsque cela reviendra, les haies le long des voies devraient à nouveau accueillir ces masses de primevères, toujours associées au printemps dans cette vallée abritée.



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