Première République : actions en chute libre et réductions de cote de crédit
Les actions de la banque First Republic Bank ont chuté de 50% le lundi 29 mars, suite aux révélations du Wall Street Journal selon lesquelles des grandes banques envisageaient de fournir encore plus d’aide à la banque. Cette nouvelle intervient une semaine après que 11 entreprises se soient regroupées pour verser 30 milliards de dollars en aide à la banque. La banque basée à San Francisco a également subi une nouvelle dégradation de sa note de crédit par S&P Global, plongeant plus profondément dans le statut de pacotille. Ces événements ont conduit à une perte de confiance généralisée dans la banque, entraînant une chute de 80% de la valeur de son action ce mois-ci.
La tentative de stabilisation de la banque
D’après le rapport du WSJ, Jamie Dimon, PDG de JPMorgan, dirige un nouvel effort pour stabiliser la banque. Il est prévu que le plan implique une conversion du dépôt de 30 milliards de dollars de la semaine dernière en une nouvelle injection de capital. Bien que cela soit destiné à atténuer les pressions sur les liquidités à court terme, cela ne résoudra peut-être pas les importants défis commerciaux, de liquidité, de financement et de rentabilité auquel le prêteur est désormais probablement confronté.
Malgré le plan de sauvetage précédent, la Première République continue de chercher à lever des fonds auprès d’autres banques ou sociétés de capital-investissement en vendant de nouvelles actions. Cependant, cela peut également ajouter une pression supplémentaire sur son stock.
La fusion de Credit Suisse et UBS
Le lundi 29 mars, UBS a conclu un accord avec Credit Suisse pour empêcher l’effondrement de ce dernier. L’accord, qui a été annoncé comme « le meilleur résultat disponible », a été mesuré à environ 3,25 milliards de dollars.
Ces récentes mesures de sauvetage interviennent dans un contexte de contagion plus large du secteur bancaire, caractérisé par le rachat d’urgence de Credit Suisse par UBS. Cela suscite des craintes quant à l’impact de la Première République et à sa capacité à stable notamment la banque, malgré les plans de sauvetage découlant des discussions en cours et précédentes.
Les récents événements ont inquiété les investisseurs quant à l’avenir de la Première République. Il reste à voir si la banque parviendra à se remettre sur pied ou si elle sera contrainte de prendre des mesures plus drastiques pour survivre.
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En somme, la Première République doit faire face à une situation financière et économique critique qui met en péril son avenir. Malgré les plans de sauvetage en cours, la banque continue de traverser des périodes difficiles, comme en témoignent sa chute boursière et la réduction de sa cote de crédit. Si la stabilité de la banque ne peut être assurée, cela pourrait avoir des répercussions négatives sur l’ensemble du secteur bancaire et surtout des risques de contagion plus large.
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