Rahul Gandhi demande le droit de répondre aux accusations portées contre lui au Parlement
Le chef du Congrès, Rahul Gandhi, a réaffirmé son droit de répondre au Parlement aux accusations « totalement sans fondement » et « injustes » portées contre lui par les hauts ministres du Lok Sabha à propos de ses récentes remarques sur la démocratie. Dans une lettre adressée au président de la Lok Sabha, Om Birla, Rahul Gandhi a invoqué la règle 357 qui permet des « explications personnelles » et a également cité l’exemple du député du BJP puis ministre Ravi Shankar Prasad qui a utilisé l’article pour s’expliquer sur les propos tenus par Jyotiraditya Scindia à son égard au Parlement.
Le droit de répondre conformément aux règles parlementaires
Citant l’article 357, Rahul Gandhi a déclaré que « un député peut, avec la permission du Président, faire une explication personnelle bien qu’il n’y ait pas de question devant la Chambre, mais dans ce cas, aucune question discutable ne peut être soulevée, et aucun débat n’aura lieu ». Le chef du Congrès a également affirmé qu’il existe plusieurs exemples disponibles sur la bibliothèque numérique de Lok Sabha qui montrent que ce droit ne se limite pas à répondre aux déclarations faites au sein du Parlement, mais s’étend également aux allégations faites dans le domaine public.
« Il est tout à fait approprié que vous m’accordiez gentiment un droit de réponse tel que prévu à l’article 357 qui permet des « explications personnelles » », a-t-il déclaré dans sa lettre au président. En outre, il a affirmé que l’article 14 et 21 de la Constitution fournissent les règles de justice naturelle pour garantir que toute personne a le droit d’être entendue dans une cause avec laquelle elle est concernée. Rahul Gandhi a déclaré qu’il était important que le Parlement respecte ces règles, même lorsqu’elles ne conviennent pas au régime en place. Il a affirmé qu’il espérait que sa demande serait acceptée et qu’il pourrait parler au Lok Sabha dès que possible.
La dispute politique déclenchée par les remarques de Rahul Gandhi
Les remarques de Rahul Gandhi sur la démocratie ont déclenché une dispute politique massive, le BJP l’accusant de calomnier l’Inde sur le sol étranger et de rechercher des interventions étrangères. Le Congrès a riposté en citant des cas où le Premier ministre Narendra Modi a soulevé la politique intérieure à l’étranger. Lors de ses interactions au Royaume-Uni récemment, Rahul Gandhi avait allégué que les structures de la démocratie indienne étaient attaquées et qu’il y avait une « attaque à grande échelle » contre les institutions du pays. Le Congrès a déclaré que Rahul voulait parler au Lok Sabha pour clarifier ses propos. Le BJP accuse le chef du Congrès de rechercher une intervention étrangère et bloque les deux chambres du Parlement tout en lui demandant des excuses.
Le Parlement fait face à une impasse
Jusqu’à présent, Lok Sabha et Rajya Sabha n’ont conclu aucune transaction importante en raison de l’impasse de la deuxième partie de la session budgétaire du Parlement qui a débuté le 13 mars. L’absence de valeur ajoutée fournie par le Parlement en dépit des efforts des parties pour y parvenir est préoccupante. Cela complique la tâche du gouvernement pour adopter les projets de loi et entamer les discussions budgétaires. Cela montre également une absence de bon fonctionnement démocratique en Inde.
Conclusion
Rahul Gandhi a demandé le droit de réponse conformément aux règles parlementaires pour répondre aux accusations portées contre lui au Parlement. Il a invoqué l’article 357 du Règlement intérieur et de conduite des affaires à Lok Sabha pour justifier sa demande. Les remarques de Rahul Gandhi sur la démocratie ont déclenché une dispute politique massive qui a abouti à une impasse parlementaire. Cette impasse complique la tâche du gouvernement pour adopter les projets de loi et entamer les discussions budgétaires. Il est important que le Parlement respecte les règles de justice naturelle pour garantir le bon fonctionnement démocratique en Inde.
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