« La police du Met est accusée d’être institutionnellement raciste, misogyne et homophobe, selon un rapport »

La police métropolitaine de Londres (Met) fait face à de graves accusations de racisme institutionnel, de misogynie et d’homophobie. Un rapport de 363 pages publié par la baronne Louise Casey, chargée d’enquêter sur le meurtre de Sarah Everard par un officier de police en exercice, Wayne Couzens, conclut que la force est laxiste et ne protège pas les femmes et les enfants des agents criminels. Les officiers auteurs de violences domestiques et abus de position n’ont pas été traduits en justice et mis fin à leur carrière. L’organisation a également raté des occasions d’agir contre un violeur en série qui était lui-même un officier de la Met.

Racisme, misogynie et homophobie profondément enracinés dans la Met

Selon le rapport, des ressources abondantes ont été allouées aux officiers détenant des armes à feu, leur permettant d’obtenir tout ce qu’ils désirent, tandis que les ressources pour lutter contre la violence domestique ont été déspécialisées et dépriorisées. Les femmes officiers et le personnel subissent régulièrement du sexisme et de la misogynie, tandis que les caractéristiques protégées du personnel sont victimes de brimades généralisées.

Les crimes contre les femmes et les enfants sont traités différemment des autres formes de violence, selon le rapport, qui a également souligné que la Met n’a pas protégé le public contre les policiers abusifs. Les changements organisationnels ont également augmenté les risques pour les femmes et les enfants. Le service de protection de l’enfance de la Met est critiqué pour ses insuffisances majeures, alors qu’un chien de garde a déjà publié en 2016 le rapport le plus sévèrement critique jamais publié sur la question.

Changements recommandés dans le rapport

Le rapport a formulé 16 recommandations pour créer un nouveau service de police métropolitain de Londres radicalement amélioré. Les changements doivent être apportés par le Met, le bureau du maire pour la police et la criminalité et le ministère de l’Intérieur. Le rapport indique que la Met fonctionne comme un ensemble de pièces mobiles déconnectées et concurrentes, dépourvues de systèmes, d’objectifs ou de stratégies clairs.

Le Premier ministre Rishi Sunak a déclaré que la confiance dans la police métropolitaine avait été «extrêmement endommagée». Il a ajouté que des changements étaient en cours pour s’assurer que cela ne se reproduise plus. M. Sunak a également déclaré que des changements avaient été apportés à la manière dont les forces examinaient les nouveaux policiers, en ayant tous les policiers vérifiés par l’inspecteur indépendant des policiers pour s’assurer que tout se passe bien.

Le rapport de la baronne Casey est rigoureux, austère et impitoyable envers la Met. Il cite plusieurs cas de violences policières, de sexisme et de brutalité dans l’exercice des fonctions. Même si la Met a déclaré qu’elle considérait la violence contre les femmes et les filles comme une priorité, elle n’a pas pris les mesures nécessaires pour protéger le public contre les policiers abusifs et les criminels.

En somme, le rapport de la baronne Casey souligne la nécessité de réformer la police métropolitaine de Londres pour résoudre les problèmes systémiques et fondamentaux dans la façon dont elle est gérée. Les changements proposés devront être mis en œuvre rapidement pour s’assurer que les femmes, les enfants et d’autres groupes vulnérables ne soient plus exposés à des risques de violence et d’abus. La confiance du public envers la police doit être rétablie pour préserver l’ordre et la sécurité de la société.

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